Le 3 juin, la ville de Bosso (Sud-Est) était le théâtre d'une nouvelle attaque du groupe jihadiste Boko Haram, avec un bilan de plusieurs dizaines de morts.
Depuis un an et demi, la secte islamiste multiplie ses incursions sur le territoire nigérien, où elle a provoqué, selon notre estimation, plus de 350 morts. Et le 3 juin, le bilan a été particulièrement lourd, à Bosso : 26 soldats tués, 112 blessés et 55 jihadistes abattus selon le dernier bilan officiel donné par le ministre de la Défense, Hassoumi Massaoudou.
Depuis, les choses se bousculent. Les visites ministérielles se succèdent dans la zone de Diffa, notamment Mohamed Bazoum et Hassoumi Massaoudou, et le Niger a lancé une opération de ratissage via la brigade anti-terroriste de Niamey. Las, le flot de populations locales déplacées, 50 000 selon l’ONU, a permis à Boko Haram de prendre la fuite en se dissimulant.... suite de l'article sur Jeune Afrique