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Le Niger dément le déploiement de renforts tchadiens à Diffa
Publié le lundi 20 juin 2016   |  Reuters


Cérémonie
© AFP par BOUREIMA HAMA
Cérémonie d`investiture du Président du Niger, SEM Issoufou MAHAMADOU
Samedi 02 Avril 2016. Niamey. Le président Mahamadou Issoufou, a été investi pour un deuxième mandat en présence de plusieurs présidents africains.


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DIFFA,- Le ministre nigérien de l’Intérieur a démenti samedi l’envoi de renforts militaires tchadiens dans la région de Diffa après l’attaque menée par Boko Haram dans le sud-est du Niger début juin. Selon plusieurs sources proches des services de sécurité, quelque 2.000 soldats tchadiens ont été dépêchés au Niger pour préparer une contre offensive conjointe à l’attaque lancée par le groupe islamiste le 3 juin dernier dans la ville de Bosso. L’attaque, au cours de laquelle 24 soldats nigériens et deux militaires nigerians ont été tués, avait été suivie le 7 juin par une rencontre à N’Djamena entre le président du Niger Mahamadou Issoufou et son homologue tchadien Idriss Déby. "Il s’agissait surtout d’accélérer la mise en oeuvre et l’opérationalisation de la FMM (force multinationale mixte) et je pense que c’est déjà fait", a déclaré Mohamed Bazoum dans une interview à Reuters.

Cinq pays (Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad et Benin) contribuent à cette force multinationale. "Les troupes tchadiennes sont déjà, me semble-t-il, sur le terrain, ils sont au Nigeria, ils ne sont pas au Niger", a ajouté le ministre nigérien de l’Intérieur. Interrogé sur les informations faisant état de l’envoi de 2.000 soldats tchadiens au Niger, il a évoqué "l’imagination particulièrement débordante de certains journalistes". Bien qu’affaibli par l’offensive menée par les pays de la région depuis un an, Boko Haram, dont l’insurrection lancée en 2009 a fait des milliers de morts et des millions de déplacés, constitue toujours une menace et a multiplié ces derniers mois les attaques dans la région.

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