Les faits sont assez inhabituels pour le souligner. Des précipitations exceptionnelles dans le nord désertique du Niger ont causé d’importants dégâts matériels et pertes en vie humaines.
Des records de pluviométrie, c’est ce qui a été enregistré dans le nord-ouest du Niger après les fortes pluies avec 115 millimètres d’eau à Bazagor, 85 millimètres en seulement 2 heures à Ingal, des régions réputées pour leur sécheresse. Conséquence, on déplore au moins 3 morts et des milliers de sinistrés. Des centaines d’habitations sont partis sous les eaux et des milliers de bétails ont également été décimés. A en croire les médias locaux, des carcasses d’animaux parsèment ces localités à perte de vue. Les champs ont été également submergés.
En plus d’une catastrophe naturelle, c’est une crise alimentaire qui se profile en plus d’un véritable risque pour la santé publique. Aussi, les responsables locaux, appellent déjà à l’aide le pouvoir central mais également les soutiens internationaux pour gérer cette crise. La priorité selon eux, est l’incinération des cadavres d’animaux afin de protéger les populations de maladies. Le relogement des personnes sinistrées et leurs fournitures en vivres et non vivres est également au programme.
Le Niger, l’un des pays plus pauvre au monde en raison de la forte sécheresse qui y a cours tout au long de l’année, est confronté depuis quelques années à de fortes précipitations en raison des dérèglements climatiques.
