La Cour d’appel de Niamey a rejeté ce lundi 21 juin 2016, la demande de mise en liberté provisoire de Soumana Sanda introduite par son conseil d’avocats. Ce rejet est consécutif à la décision du juge du Tribunal de Grandes Instances de Niamey qui a déjà réservé le même sort à une autre requête de mise en liberté provisoire émanant des avocats du leader de Lumana Africa de la région de Niamey.
Soumana Sanda a été interpellé le 14 Novembre dernier en lien avec le retour d’exil du Président du Moden FA Lumana Africa Hama Amadou. Depuis ce temps, l’homme est incarcéré à la prison civile de Say poursuivi pour organisation de manifestation armée et non armée malgré que ce dernier soit élu député national lors des Législatives de Février 2016.
Nommé Ministre de la Santé Publique en 2011, Soumana Sanda a marqué d’une pierre blanche son passage dans ledit ministère avec des actions salvatrices en faveur de l’amélioration des conditions de prestation de service dans les centres de santé publics. Paramédical de formation, Soumana Sanda a dirigé avec brio le Ministère de la Santé Publique à travers un engagement à toute épreuve en créant les conditions optimales pour améliorer les conditions de vie et de travail des agents de santé et instaurer un dialogue franc et sincère avec tous les partenaires sociaux du secteur dans le seul et unique but d’offrir aux populations nigériennes des soins de qualité.
C’est la deuxième fois que Soumana Sanda est jeté en prison par le régime en place. Déjà au premier semestre de 2015, l’homme a été arrêté et incarcéré pendant plusieurs jours à la prison civile de Daikaina à quelques kilomètres de Tillabéry.
Il faut noter que le procès au fond de Soumana Sanda est prévu pour se tenir ce vendredi 24 Juin au Tribunal de Grandes Instances hors Classe de Niamey.