Il est urgent d’accélérer l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation afin de développer les compétences du 21ème siècle, faire avancer les sociétés du savoir et atteindre les Objectifs de développement durables (ODD). C’est la principale conclusion du 2e Forum ministériel africain sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation et la formation qui vient de se tenir à Abidjan. Cette rencontre avait pour thème « Promouvoir des sociétés du savoir inclusives en Afrique pour la mise en œuvre de l’agenda 2063 pour l’Afrique et des ODD ».
Les gouvernements et acteurs de l’éducation et de la formation sont notamment invités à prendre les actions suivantes :
• Passer de la politique à l’action, en développant des stratégies et programmes nationaux et régionaux, ainsi que des mécanismes de reddition des comptes à la hauteur de l’ambition de l’agenda 2063 de l’Afrique et l’agenda mondial 2030 ;
• Créer un environnement propice aux partenariats afin d’accélérer la mise en œuvre de l’intégration des TIC dans les systèmes d’éducation et de formation ;
• Accélérer l’utilisation des TIC pour offrir à chaque apprenant une chance égale d’accéder à une éducation de qualité ;
• Intégrer le numérique dans tous les programmes de développement des compétences techniques et professionnelles ;
• Favoriser l’emploi et l’auto-emploi des jeunes par des formations holistiques alliant la maîtrise des dernières technologies, un accompagnement par des professionnels et une période d’incubation pour la création de startups qui comprend des soutiens logistiques et financiers ;
• Mettre en place des stratégies de financement soutenables à travers le développement de partenariats avec des fondations, partenaires techniques et financiers, régulateurs et opérateurs de télécommunications et fonds divers de solidarité numérique ;
• Créer des espaces multifonctionnels d’accès numériques accessibles aux forces vives de la nation (élèves, étudiants, jeunes, femmes et acteurs économiques) afin de soutenir l’éducation, la santé et un environnement favorable aux affaires ;
• Concevoir et à offrir des parcours d’apprentissage adaptés aux besoins des enfants et des jeunes affectés par les crises et conflits ainsi qu’aux autres groupes marginalisés ;
• Mettre en place des mécanismes de reconnaissance des acquis et de certification des compétences professionnelles et techniques en dehors des cadres formels, de sorte à favoriser l’accès à l’emploi, ainsi que l’employabilité et la mobilité des jeunes ;
• Encourager, par des mesures incitatives, la création de contenus de formation puisant dans les cultures endogènes ;
• Nouer des alliances technologiques pour faire profiter au continent africain des dernières avancées en matière d’équipement et de systèmes d’exploitation ;
• Assurer l’accès à l’énergie des écoles par la mise en place de mini-réseaux et systèmes hors réseau d’alimentation en énergie.... suite de l'article sur Autre presse