On apprend qu’en RCA, le président Touadéra projette limoger les ministres inefficaces juste après 100 jours d’exercice.
Qu’est-ce qu’il en est de chez nous où il y a des ministres qui n’ont même pas encore de portefeuilles ou de départements.
Les coupes budgétaires que l’effort de guerre impose, doivent commencer par la suppression simple et pure des ministères pléthoriques. Un pays comme le Niger ne peut supporter le train de vie pour 41 ministres sans compter le panel de personnalités avec rangs de ministres.
Il y a des ministres où il va falloir tout constituer en personnel, mobiliers et immobiliers, ce qui implique des coûts supplémentaires alors que la charge administrative de ces ministères peut être répercutée sur d’autres ministères si on supprime ces ministères pléthoriques et du coût on évitera une autre saignée pour le budget de l’État.
Je ne suis pas dans le secret du coût de fonctionnement d’un ministère mais je suppose 100 millions par mois (que les spécialistes en la matière me corrige). Donc si on supprime 10 ministres, l’Etat Economisera un milliard par mois. En un an de fonctionnement, c’est 12 milliards de disponible à réaffecter à d’autres choses plus importantes comme le payement à terme des pécule des contractuels, la sécurité, la santé, l’éducation, l’énergie, les infrastructures routiers…
Aujourd’hui toutes les mesures de coupes budgétaires ainsi que l’opération Mai Boulala ne peuvent être prises au sérieux par les citoyens que si ces mesures commencent d’abord pour une question d’exemplarité par être appliquées au gouvernement ainsi qu’aux personnalités impliquées dans des sombres affaires.
Il faudrait aussi éviter de plomber les institutions comme la présidence de la république, la présidence de l’Assemblée et la primature par le pléthore de conseillers qui le plus souvent sans charge réelle, usent de leurs titres pour se transformer en véritables commissionnaires au service des plus offrants. Heureusement qu’à la présidence, il semblerait que l’effectif de ce staff sera resserré et concentré sur le nécessaire au fonctionnement de l’institution.
On espère de même pour toutes les institutions.
Si on revient aussi aux autres dérives et abus dont font preuve certains personnalités, il faut qu’on comprenne que ces individus nuisent à leur propre régime. La démocratie a ses exigences les plus élémentaires sans quoi on n’est pas loin d’un régime d’exception.
Il faut qu’on arrête d’assimiler toute voix discordante comme nuisible au régime et qu’il faut étouffer. Le monde a toujours fonctionner sur la base de la dualité de forces antagoniques. On peut même critiquer et dénoncer dans son propre camp quand on remarque des dérives.
Pouvoir et opposition doivent faire pression sur eux pour abaisser la tension politique dans le pays. L’exemple nous est donné par le Sénégal. Ceux qui trouvent leurs comptes dans la tension politique pourvoir et opposition doivent comprendre qu’ils causent de torts a tout le pays. Le Niger a besoin du concoure de toutes les composantes de la nation.
Aujourd’hui je trouve sincèrement écœurant de proférer et de se délecter qu’une crise budgétaire va arriver au Niger. L’adversité politique et la quête du pouvoir ne peut pas conduire un être humain à se réjouir d’un probable malheur qui risque de frapper son pays. C’est toujours le bas peuple qui va souffrir.
Même si c’est réel et probable ce qui se dit, Sur d’autres cieux, ce sont les opposants qui se constituent en gouvernements de l’ombre pour faire des contre-propositions afin de faire face à la situation et de montrer qu’on peut servir son pays sans être au pouvoir. On peut servir valablement son pays en étant opposant hostile au régime en place.
Pouvoir et opposition dan Allah dan annabi, il faut abaisser la tension politique au Niger. Regardez au Sénégal, pour apaiser le jeux politique, les deux camps ennemis ont fait pression sur eux-mêmes.