Les otages d’Arlit auraient-ils pu être relâchés 18 mois avant la date effective de leur libération ? C’est la question que pose au moins l’un des quatre Français qui ont passé trois ans aux mains des jihadistes dans la nord du Mali. Thierry Dol, 35 ans, souhaite poursuivre l’Etat français pour faute lourde. En mars dernier, il a entamé les démarches préliminaires en vue d’une action devant les tribunaux administratifs. Pourquoi cette procédure étonnante ? Il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier.
RFI : Vous partez en procédure contre l’Etat français. Vous souhaitez le poursuivre pour faute lourde. A priori, votre démarche est surprenante, vu les moyens déployés par la France pour vous libérer, vos trois compagnons et vous-même. Alors qu’est-ce qui vous conduit à mener cette action ?
Thierry Dol : Aujourd’hui, vous avez toutes les raisons de penser qu’il y a une négligence dans la gestion de notre libération puisqu’il y a trois articles, aussi bien Challenges, L’ Express et Vanity Fair, qui parlent de possible libération en 2012 pour certains ou pour tout le groupe. Et c’est là où je m’expose en voulant chercher la vérité. Nous avons besoin de cette vérité. Et il manque une pièce au puzzle. Et il faut que cette pièce arrive à point nommé.... suite de l'article sur RFI