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En attendant le retour du « Mandela de la frontière Niger-Burkina » : Le MODEN/FA Lumana se radicalise
Publié le lundi 4 juillet 2016   |  ActuNiger




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Le Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Amère (Pardon ! Lire Africaine à la place de Amère »), en abrégé MODEN/FA Lumana/Africa n’est pas mort. N‘en déplaise a ses détracteurs. Le parti du « Mandela de la frontière Niger-Burkina » ne tient peut être pas parfaitement sur ses deux pieds, mais tout de même, il maintient son souffle de vie.
ll n’y a pas longtemps, ou disons pour bien préciser les choses, en mai dernier, sa jeunesse a sorti une déclaration, histoire certainement de donner signe de vie après l’uppercut politique du 20 mars. Taisez-vous donc, pourfendeurs du « cheval ailé », l'échec, ca n’arrive qu'aux vivants. Et, la couleuvre est avalée. Et, c’est reparti de plus belle sur les réseaux sociaux, sur les bouches venimeuses, dans la rumeur publique de ce que savent bien faire les partisans de Hama Amadou : l’intox. Attention ! Nous parlons d’intox politique. Ce genre de coups est permis en politique.

Les habitués de la toile ont repris du service, les commentateurs aux belles plumes » défilent sur les réseaux sociaux tandis que de l’autre coté de l'Atlantique, l’illuminé commis d’office pour parler ainsi du sieur Ali Tera a repris du service dans ses vidéos délirants à la Shekau (Chef de la secte satanique d‘origine nigériane Boko Haram). Si hier, il était question dans ses vidéos largement diffusées et partagées via les groupes d’échanges sur facebook et whatsapp d’invectives, d’injures, d’insultes et d’obscénités en tout genre, d’appel à l’insurrection aujourd’hui le rubicond est franchi avec des fatwa politiques lancées pour l'élimination physique du Président de la République, Mahamadou lssoufou réélu par le peuple pour un second mandat en 2016. Pendant ce temps, le Niger est trainé dans la boue dans les fora de discussions avec comme éléments d’appui les difficultés de trésorerie et la situation sécuritaire précaire dans la région de Diffa du fait des attaques récurrentes de Boko Haram.

« Certes, le parti de Hama Amadou a enduré dans sa chair avec la détention de ses principaux leaders et l’exil contraint de son Président, Hama Amadou. Mais, je n’ai pas jamais vu une telle haine, une telle adversité politique de l’ampleur de celle de ses partisans. C’est à la limite de la radicalisation ». C’est là, l’indignation d’un vieux retraité qui pense que seul « l’Exilé des bords de la Seine » peut calmer le jeu et ordonner à ses troupes et adeptes de jouer balle à terre. En effet, en l’absence du patron du parti au symbole de cheval ailé, les membres du bureau politique national (ceux qui sont libres de leur mouvement) n’arrivent pas à gérer la situation. « Nous, on s’en fout des autres, c’est Hama Amadou ou rien », entend-on dans les milieux lumanistes où apparemment la branche radicale et les brindilles amères du parti ne répondent vraisemblablement plus de rien (ni du bureau politique national de Lumana, ni du conseil des leaders de la COPA 2016), si ce n’est des injonctions des esprits démoniaques, sataniques et divisionnistes qui hantent les rapports politiques au Niger.

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