Ouverture à Niamey de la 3e Session ordinaire de la Conférence au sommet des chefs d’Etat du Conseil de l’Entente #aNiamey

Politique

Ouverture à Niamey de la 3e Session ordinaire de la Conférence au sommet des chefs d’Etat du Conseil de l’Entente

Publié le mardi 12 juillet 2016 | Agence Nigerienne de Presse

© Autre presse par DR
Cérémonie d`ouverture de la 3è session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente
Discours de Son Excellence ISSOUFOU MAHAMADOU à l’ouverture de la troisième Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Conseil de l’Entente.

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NIAMEY – La 3ème Session ordinaire de la Conférence au sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Conseil de l’Entente s’est ouverte ce lundi au Palais des Congrès de Niamey.

C’est le chef de l’Etat nigérien, également Président en exercice de l’Institution, Issoufou Mahamadou, qui a inauguré la Session dont le thème est ‘’ pour un renforcement de la coopération entre les pays membres’’.

Dans un discours de bienvenue, le Gouverneur de la Région de Niamey, Hamidou Garba, a salué le leadership du président Issoufou Mahamadou qui a fait de la diplomatie, ‘’une dynamique du premier ordre’’.

Le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente, a rappelé qu’au commencement était le Conseil de l’Entente, « une Organisation pionnière fondée en mai 1959 sur les idéaux de solidarité, d’esprit de famille et de paix entre les cinq pays membres ainsi que sur leur aspiration au développement économique et social».

Au quotidien, dira Patrice Kouamé, le Conseil s’était efforcé « d’entretenir un climat de paix dans la Région, et son outil privilégié, le dialogue, mais le Conseil a aussi fait beaucoup pour l’amélioration des conditions de vie des populations en mettant en œuvre un vaste programme de développement rural ».

Après, a-t-il poursuivi, « les Chefs d’Etat des pays membres, ont confié au Secrétariat exécutif, dans un scepticisme général, une mission difficile mais exaltante de pilotage de l’Organisation qui traversait une période difficile dans un environnement marqué par de nouveaux défis ».

C’est dans cette optique que « des mécanismes de gouvernance politique, sécuritaire et économique ont été faits à ce sommet, conjugués avec ceux des autres organisations sous régionales, qui permettront de relever au fur et à mesure les défis », a indiqué, M Kouamé.

Il a par la suite souligné que les années qu’il vient de passer au service de cette Organisation, l’amènent à affirmer qu’en raison de sa taille et de son histoire, le Conseil de l’Entente demeure un cadre privilégié de concertation entre les pays membres avant les grandes rencontres ».

En ouvrant la Session, le Président en exercice du Conseil de l’Entente Issoufou Mahamadou s’est réjoui « de recevoir pour la troisième fois, les assises de la plus ancienne Institution d’intégration de notre espace ».

Il a remercié et félicité le Président malien Ibrahim Boubacar Keita qui a bien voulu se joindre aux assises en qualité d’invité, mais surtout saluer ses deux collègues « Roch Marc Kaboré du Burkina Faso et Patrice Talon du Bénin qui participent pour la première fois aux assises de l’Institution ».

« L’attachement de « nos pays au Conseil de l’Entente s’est manifesté à travers la ratification de la charte du Conseil par la plupart de nos pays membres dont il est désormais partie intégrante de l’ordonnancement juridique » a dit le chef de l’Etat nigérien.

Sur le plan sécuritaire, a fait observer le président nigérien, les attentats survenus à Bamako, à Ouagadougou, à Grand Bassam, des zones considérées comme étant très éloignées des théâtres d’opération, a démontré l’évidence que « le champ d’action du terrorisme n’a pas de limite’’.

Face au terrorisme, estime Issoufou Mahamadou, « nous n’avons d’autre choix que la mutualisation de nos forces et de nos moyens de défense et de renseignement, car la stabilité de notre sous région passe par la stabilisation de tous les pays voisins ».

Il a appelé ses pairs de l’Entente de faire en sorte que « la lutte contre le terrorisme soit l’occasion de construire des Etats démocratiques forts et des armées modernes, mais aussi l’occasion d’accélérer l’intégration des institutions politiques, économiques et sociales ».

Le Président Issoufou Mahamadou se réjouit de constater qu’au cours de ces trois dernières années, le Conseil de l’Entente « a pu s’affirmer auprès des partenaires et travaille à la rationalisation de ses activités à travers une meilleure interaction entre le Secrétariat Exécutif et les institutions des pays membres ».

« Nous avons désormais, note le chef de l’Etat, un Secrétariat bien organisé, à l’écoute des Etats membres, qui doit disposer des moyens nécessaires pour exécuter les décisions de la Conférence afin de concrétiser les différents programmes du Plan stratégique ».

Issoufou Mahamadou affirme sans embage « que le Conseil de l’Entente constitue aujourd’hui un outil qui nous permettra de travailler efficacement sous le triptyque sécurité-démocratie-développement ».

Cette 3e Conférence au sommet va délibérer sur l’adoption de l’indice de gouvernance ‘’Mo Ibrahim’’ de la gouvernance en Afrique, l’indice ‘’Passy-Dumond’’ pour l’évaluation annuelle de l’état de paix dans les Etats et les directives communautaires.

Elle se penchera aussi sur le financement des partis politiques, le développement local dans les pays membres, les questions liées au genre dans les institutions de la République, la médiation et la gestion de conflits.

Cette cérémonie officielle a été suivie par la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Conseil de l’Entente et le Groupe ACP, représenté respectivement par Patrice Kouamé, Secrétaire Exécutif, et VIWANOU GNASSOUNOU, Sous Secrétaire Général au Développement Economique Durable et au Commerce.

Un communiqué final sanctionnera cette session prévue pour durer une journée, après une rencontre à huis clos des Chefs d’Etat.

SML/AMC/DMM/ANP/JUIL 2016

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