C’est par la tradition épreuve de ‘’Français’’ que les candidats au baccalauréat ont débuté les épreuves écrites du BAC session de juillet 2016. Au total, ils sont plus de 44 000 candidats répartis dans 125 centres d’examens sur toute l’étendue du territoire national à affronter le stress des intercalaires, qui une fois passée leur ouvrira les portes des études supérieures.
Depuis Agadez, où il a procédé au lancement officiel de cet examen, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Mohamed Ben Omar s’est adressé aux candidats, aux parents et aux surveillants sur l’obligation de faire de la session de juillet 2016 du BAC un examen propre d’où cet avertissement sans frais du Ministre Ben Omar à tous les acteurs en soulignant qu’aucune manœuvre de tentative de fraude ne sera tolérée. ‘’Le Bac ne s’achète pas, il est le couronnement d’un cursus scolaire bien mérité et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur en cas de dérapage’’ a ajouté le Ministre Ben Omar.
A Niamey, la capitale c’est le Ministre des enseignements secondaires qui s’est prêté à cet exercice de lancement des épreuves écrites du Bac. Cette année, ils sont 18 153 candidats tout Bac confondu à prendre d’assaut les 48 centres d’examens de la capitale pour cette première journée d’examen dont 4 centres pour le Bac Technique, 2 centres pour le Bac Professionnel et 42 pour le Bac Enseignement Général. Le Ministre Sani Abdourahamane peu avant le début de l’examen a livré ce message aux candidats ‘’Nous sommes venus vous souhaiter bonne chance et vous dire notre détermination à faire des Bac propres comme le BEPC l’a été pour donner une chance équitable à tous les enfants du Niger alors chacun doit compter sur soi-même’’.
Il faut ajouter que les filles constituent 44% de l’effectif total des candidats contre 15% l’année dernière tandis que le Bac d’enseignement général intéresse plus de 95% des candidats. Le BAC est le premier diplôme universitaire organisé justement par les services de l’université en collaboration avec le ministère l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. La particularité de cet examen cette année, c’est la participation de la Haute de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées HALCIA dans l’organisation, une manière de circonscrire toute tentative de fraude et/ou de corruption pour que ce diplôme retrouve ses lettres de noblesse. Un début d’examen du BAC dans le calme et la sérénité sur toute l’étendue du territoire national.