Réunion de haut niveau sur l’état de mise en œuvre du programme Kandadji : Pour la relance des activités du Programme #aNiamey

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Réunion de haut niveau sur l’état de mise en œuvre du programme Kandadji : Pour la relance des activités du Programme

Publié le mercredi 13 juillet 2016 | Le Sahel

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Réunion de haut niveau sur l`état de mise en œuvre du programme Kandadji : Pour la relance des activités du Programme

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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, président du comité de pilotage du barrage de Kandadji, S.E Brigi Rafini, a présidé hier matin, dans la salle de banquets de la primature, la réunion de haut niveau sur l'état de mise en œuvre du programme Kandadji. Au cours de cette rencontre à laquelle le vice président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Janvier Litsé, a pris part, les participants ont échangé notamment sur le choix de la cote de retenue normale du barrage ; les modalités de sécurisation foncières des populations ; le chronogramme global du programme ; la coordination des partenaires ; le calendrier de mise en place des financements complémentaires et les intentions de participation au financement du PAR 2 y compris le PAR au Mali. Plusieurs membres du gouvernement ; les représentants des partenaires techniques et financiers ; le Haut commissaire à l'aménagement de la vallée du Niger étaient présents à cette réunion.
La présente réunion constitue une étape décisive pour la relance des activités du programme Kandadji. Intervenant à l'ouverture des travaux de cette réunion, le vice président de la BAD M. Janvier Litsé a témoigné l'intérêt que la banque attache à la poursuite de son appui au programme Kandadji. C'est pourquoi, il a félicité le gouvernement du Niger pour les progrès réalisés dans la conception de cet important programme et notamment les dispositions techniques, financières et institutionnelles entreprises pour permettre sa relance sur des bases solides. En effet, le programme Kandadji est une action de premier plan du gouvernement du Niger. Ce programme, a dit M. Janvier Litsé, répond aux grandes priorités de la Banque Africaine de Développement pour l'Afrique et donc pour le Niger à savoir : éclairer le Niger ; le nourrir ; l'industrialiser et améliorer les conditions de vie des Nigériens.rencontre-2
Cependant, le projet Kandadji comporte d'autres effets intégrateurs sur le Mali. A ce titre, la communauté des partenaires techniques et financiers s'est mobilisée en 2008 pour concourir au financement de ce projet majeur. Plus de sept (7) ans après l'approbation de ce programme par le conseil d'administration de la banque, ''nous nous devons de reconnaitre un certain nombre de contraintes auxquelles ce programme a été confronté. Parmi ces difficultés, il faut souligner le retard enregistré dans le démarrage des travaux du barrage et dont le contrat a été résilié ; la faiblesse des capacités du maitre d'ouvrage tenant compte de l'envergure et de la spécificité du programme ; la défaillance du bureau de consultant initial chargé de la maitrise d'œuvre ; le retard important enregistré dans la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale ; la nécessité d'actualiser les études avant projet détaillées et des dossiers d'appel d'offres du barrage et ses ouvrages annexes et une sous estimation du coût du programme, a rappelé le vice-président de la BAD.
S'agissant des défis à relever pour permettre finalement la reprise efficiente et durable de la mise en œuvre du programme, M. Janvier Litsé a précisé que des mesures ont été prises par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers en 2014 et 2015. Il s'agit entre autres de la mobilisation de ressources financières additionnelles ; le recrutement d'une nouvelle maitrise d'œuvre depuis juillet 2015 ; le renforcement du dispositif institutionnel pour le recrutement d'une assistance technique au maitre d'ouvrage ; l'appellation d'une agence de mise en œuvre du barrage de Kandadji qui a le statut d'un établissement public, industriel et commercial.
Par ailleurs, d'autres mesures ont été adoptées pour relancer le programme sur des bases solides. Le financement complémentaire du groupe de la Banque Africaine de Développement sera instruit au deuxième semestre 2017 au plus tard si même les conditions de contraintes au niveau des études d'impact sont levées. La BAD demeure convaincue de la pertinence de cette opération et de l'importance de son impact sur le développement du Niger et du Mali. C'est la raison pour laquelle, le vice président de la BAD a réaffirmé l'engagement de son institution à appuyer le gouvernement du Niger pour corriger les faiblesses rencontrées et permettre ainsi la poursuite du programme jusqu'à l'achèvement de tous les travaux.
A l'issue de cette réunion, le ministre directeur de cabinet du président de la République M. Ouhoumoudou Mahamadou a précisé qu'il a été convenu de réaliser le barrage à la cote de 228 m. Elle permet de garantir un débit d'écoulement du fleuve à l'étiage de 120 m3/s au niveau de la ville de Niamey et 80 m3/s au niveau de Malanville. Ce qui est extrêmement important dans la mesure où le barrage doit servir à la régulation du fleuve. En outre, pour retenir cette cote, il y a eu des simulations à différentes cotes à partir de 221 jusqu'à 228 m. par rapport à la sécurisation foncière, la réunion a marqué son accord. C'est dans ce sens qu'il a été prévu une compensation aux paysans qui seront dépossédés de leurs terres. La réunion a également discuté sur la deuxième phase du plan d'aménagement et de réinstallation des populations.
L'étude sera lancée incessamment pour une durée d'un an. Quand cette étude sera terminée, un certain nombre d'activités vont être entreprises dans le cadre de ce plan. C'est notamment tout ce qui est de la réalisation des infrastructures sociales ; les aménagements hydro-agricoles pour compenser les terres qui auraient été immergées. Les participants à cette réunion ont examiné le plan de cohérence du programme. Il s'agit à ce niveau de voir les différentes activités à réaliser afin que le barrage puisse être totalement réalisé. Dans cette optique, il a été prévu que l'appel d'offres puisse être lancé dès nombre 2016 afin que les travaux puissent se dérouler sur une période de 55 mois. La réunion a enfin recommandé une coordination des bailleurs de fonds afin que les positions des différents partenaires puissent être harmonisées et pour faciliter les décaissements des fonds à destination des entreprises et de l'autorité du barrage de Kandadji.

Hassane Daouda(onep)

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