La problématique qui se pose dans le cadre du transfert de la gestion des magasins sous-douanes à Bollore est très complexe. Je ne suis pas convaincu que Bollore est l’alternative. A mon humble avis , un transfert de la dite gestion à une structure créée à cet effet, rattachée à la chambre de commerce et de l’industrie du Niger serait la meilleure option Des fonctionnaires : du Trésor, des Impôts, des douanes pourraient être détachés pour renforcer la dite structure avec des objectifs bien definis et obligations des résultats.
La société Bollore ne peut pas nous aider à capitaliser les recettes douanières, c’est une société qui est venue chercher des profits au Niger et non faire la filantrophie . Soyez sérieux et lucides dans nos analyses , certes le système actuel de la gestion des magasins sous-douanes n’est pas rentable. Il profite à quelques individus. Donc ne le changeons pas au profit d’un autre groupe, mais chageons le au profit du peuple souverain du Niger .
La sructure que nous proposons peut être érigée en un établissement public à caractère industriel et commercial. Cet établissement public pourrait récupérer tout le personnel des magasins sous-douanes, un comptable public principal pourrait être nommé pour gérer les recettes et les dépenses Les fiscalistes et les agents de douanes aideront à mieux contrôler la régularité des recouvrements des recettes douanières au profit du Trésor Public.
Un mécanisme de contrôle inopiné et administrafif sur pièces permettra à mieux contrôler les recettes à améliorer la performance actuelle desmagasins sous-douanes .La gestion des magasins sous-douanes participe à la gestion des nos indicateurs socio-économiques . D’où la nécessité impérieuse de confier la gestion des magasins sous-douanes à une sructure nationale appropriée .
Il s’agit ici d’une utilisation rationnelle des ressources humaines . Des cadres , intègres, sérieux , rigoureux, honnêtes , formés existent .
Il faut donc placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut .