NEW YORK (Nations Unies) -- Un meilleur accès humanitaire est nécessaire dans la région du bassin du lac Tchad afin d'atténuer la crise humanitaire à laquelle font face les populations de la région, a déclaré mercredi Wu Haitao, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies.
M. Wu a indiqué au Conseil de sécurité que la communauté internationale devrait aider les pays de la région à s'attaquer à l'origine du conflit et leur offrir davantage d'aides financières afin qu'ils puissent améliorer leurs capacités de promotion de développement économique et social.
Plus tôt, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations Unies, Stephen O'Brien, a fait savoir au Conseil de sécurité que les violences perpétrées par Boko Haram forcent un grand nombre de gens à fuir leurs foyers, violent les droits de l'Homme et détruisent les moyens de subsistance des habitants de la région.
L'ONU estime que dans cette région, plus de neuf millions de personnes au Nigeria, au Niger, au Cameroun et au Tchad ont besoin d'aides humanitaires, selon M. O'Brien.
"Les enfants sont particulièrement vulnérables", a-t-il souligné, citant le fait que 1,7 million d'enfants ont été déplacés dans la région et qu'ils risquent d'être recrutés de force par Boko Haram.
Le groupe extrémiste Boko Haram cherche à instaurer la loi islamique dans le nord du Nigeria. L'insurrection de ce groupe a fait des dizaines des milliers de morts et a affecté la sécurité des pays de la région
Le Nigeria dirige une force multinationale mixte qui réunit des soldats du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin, avec pour mission de combattre les terroristes de Boko Haram et de restaurer la stabilité régionale.