Abidjan, 10 août (AIP) – Le plan directeur de développement des infrastructures régionales de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sera validé au cours d’un atelier qui se déroule de mardi à jeudi à Lomé, au Togo.
La rencontre est organisée par la Commission de la CEDEAO à travers son Unité chargée de la préparation et du développement des projets d’infrastructures régionales d’intégration au sein des Etats membres, de la gestion du Fonds des infrastructures pour la préparation des projets, de la mobilisation des ressources, de l’identification, de la sélection et de la priorisation des projets (PPDU), basée dans la capitale togolaise.
Elle s’inscrit dans le cadre des directives du 49ème sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenu le 4 juin à Dakar au Sénégal, adoptant la tenue d’une conférence de haut niveau sur le financement innovant et d’une table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Programme communautaire de développement (PCD); le secteur des infrastructures représentant deux tiers des besoins de ce programme.
L’atelier de Lomé réunit notamment des experts des Etats membres ainsi que des cadres des départements de la Commission de la CEDEAO chargés des secteurs du transport, de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et des ressources en eau.
La réalisation de ce plan fait suite à un diagnostic minutieux de l’état actuel des infrastructures communautaires, et d’une analyse approfondie des besoins futurs en infrastructures de l’espace CEDEAO jusqu’en l’an 2040.
Il a principalement pour objectif de déterminer les projets d’infrastructures prioritaires d’importance stratégique pour la sous-région ouest-africaine à l’horizon 2040, dans chacun des secteurs sus mentionnés, afin de planifier leur développement et mise en œuvre de manière synergique et coordonnée.
Il ambitionne également d’aider les Etats membres de la CEDEAO à identifier les besoins en infrastructures régionales pour répondre aux exigences de l’Afrique de l’Ouest en matière de croissance économique et de développement au cours des trois prochaines décennies dans les domaines du transport, de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et des ressources en eau.