Blaise Ahouantchédé, DG de GIM-UEMOA, relate la densité du réseau avec 112 banques. Il a aussi évoqué les nombreuses réalisations de l’organisme en 13 ans d’existence et les défis qu’il doit relever dans les prochaines années. Ahouantchédé a aussi exhorté la Cedeao à prendre le lead pour permettre au réseau GIM-UEMOA d’élargir sa couverture.
Les Afriques : Quelle est aujourd’hui la densité du réseau GIM-UEMOA ?
Blaise Ahouantchédé : Le réseau GIM-UEMOA est aujourd’hui fort de 112 banques qui sont dans l’écosystème de GIM. Ce sont des banques qui sont dans la zone Uemoa. Nous sommes un chantier initié par la Bceao.
Nous gérons l’interopérabilité et la compensation des opérations financières électroniques. Nous avons commencé par les opérations de cartes bancaires. Mais toutes les opérations qui transitent par notre plateforme sont compensées par le GIM et réglées sur les comptes des banques au niveau de la Bceao. C’est un réseau qui a interconnecté plus de 5 000 points de services. Ce sont 3 500 guichets et 2 500 terminaux de paiement interconnectés.
Nous avons des infrastructures commerçantes, comme tout ce qui est plate-forme e-Commerce. Une vingtaine de sites marchands sont connectés au GIM. Notre mission première est de s’adresser d’abord aux acteurs de la zone Uemoa. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que nous avons plus de 4 000 000 de cartes qui circulent sur notre réseau. Plus de 80% sont des cartes bancaires domestiques, permettant aux clients de faire des transactions dans la zone. 20% des cartes sont internationales. Elles sont co-marquées GIM-UEMOA et GIMMasterCard et utilisables partout dans le monde.... suite de l'article sur Autre presse