Depuis vendredi à Dosso en vue de valider les documents de politique de la formation technique et professionnelle par apprentissage et de la formation technique et professionnelle continue.
Cet atelier vise à enrichir les deux documents commandés par le ministère des enseignements professionnel et technique et financés par la coopération luxembourgeoise à travers le programme NIG017. Il s’agira avec ces deux documents de contribuer à travers des orientations claires et pertinentes assorties de plans d’action à satisfaire la demande dans le secteur de l’économie à fort potentiel de croissance et à améliorer l’employabilité des jeunes et leur passage réussi des apprenants au monde du travail.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des Enseignements professionnel et technique M. Abdou Amani en présence du gouverneur sortant de Dosso M. Abdoulaye Issa, des représentants des cabinets du président de la République, du Premier ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, de autorités administratives de la région de Dosso, des partenaires techniques et financiers et de nombreux invités de marque.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le ministre des Enseignements Professionnel et technique M. Abdou Amani a réitéré l’engagement de son ministère à œuvrer à tout moment et en tout lieu à soutenir la dynamique de développement des compétences professionnelles et techniques insufflées au sous-secteur depuis le premier mandat du président de la République ce qui a-t-il précisé a permis de faire passer la proportion des apprenants de l’EFTP de 8% en 2009 à 25,57% en 2015.
Le ministre Abdou Amani s’est longuement appesanti sur la place de la formation technique et professionnelle dans le processus de développement national. Il est donc impératif pour les décideurs et partenaires au développement a-t-il souligné de promouvoir des dispositifs de formation qui assurent pour tous les publics, scolaires et hors flux scolaires un apprentissage de qualité assuré par des formateurs chevronnés ce qui permettra à moyen terme, de faire porter conformément au programme de renaissance acte 2 la proportion des apprenants de l’EFPT à 40 % en 2021 par rapport aux effectifs de l’enseignement secondaire.