Retournement de veste au MNSD : La fin d’une belle histoire du grand " baobab "… #aNiamey

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Retournement de veste au MNSD : La fin d’une belle histoire du grand " baobab "…

Publié le jeudi 18 aout 2016 | Niger Diaspora

© Autre presse par DR
L`investiture de Seyni Oumarou comme candidat du MNSD Nassara pour la présidentielle 2016
Le MNSD Nassara a officiellement investit, ce weekend le samedi 28 Novembre 2015 à Agadez, son candidat pour les prochaines élections présidentielles dont le premier tour est fixé au 21 février 2016.

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Niger, MNSD Nassara rejoint la majorité

- 17/8/2016

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Le Niger, c'est ce pays des malaises qui, depuis de longs mois, traverse une zone de turbulence qu'une navigation à vue ne peut permettre d'apprécier, tant le commandant de bord est acculé par la pression de ses coéquipiers et de ses courtisans, par sa volonté morbide d'anéantir un autre, ce qui devient finalement le pivot de sa gouvernance, reléguant à un second ordre, les défis majeurs qui doivent attendre et qui sont les vrais auxquels il aurait pu se mesurer…
Ce pays va mal. C'est nouveau. Il est pauvre, ce n'est pas nouveau. Mais il est devenu plus pauvre, et c'est cela qui est nouveau et qui agace. La renaissance est aujourd'hui submergée dans de défis immenses, engluée dans le torrent de ses calculs mesquins. L'argent a fout le camp et au lieu d'agir avec réalisme, pour juguler les problèmes, oh, combien immenses aujourd'hui !, l'on s'amuse à diviser et à divertir les Nigériens qui ont aujourd'hui l'impression que ce régime s'est donné de continuer et de parachever des objectifs mesquins inavouables que la conférence nationale n'avait pas pu réussir et face auxquels, elle a dû abdiquer. On ne peut donc pas comprendre qu'après 92%, ce régime ne se satisfasse pas de sa gloire électorale et qu'il continue à pleurnicher, plaignant des insuffisances pour lesquelles, après Albadé, il cherche Seini Oumarou et le MNSD ? Ce dernier, pourrait-il seulement être conséquent avec lui-même, pour comprendre qu'une autre aventure, le conduirait immanquablement à l'abîme et à la fin d'une carrière politique ? Ces retournements de vestes à chaque fois pour l'intérêt du pays qui n'est qu'un farfelu paravent derrière lequel on s'abrite, n'est qu'un mensonge. Bien de militants, ne croient plus. Peut-être que c'est le temps pour le baobab de s'effondrer. La fin d'une belle histoire, d'une belle épopée ? Un destin peut-être… Le MNSD doit jouer son destin !

Faut-il donc croire que le MNSD n'a pas encore eu le leader qu'il lui faut ?
Ni Tandja, ni Issoufou ne peuvent aimer Seini ; les Nigériens le savent. Le premier, pour n'avoir jamais dit mot par rapport à la candidature de Seini pendant toute une campagne électorale, par ses silences déroutants, jouait sans doute une fourberie ; l'autre, pour l'avoir toujours confondu avec Hama nonobstant la guerre fratricide qui les avait opposés à un moment donné, toute chose commandée dans les mêmes milieux, et qui lui a préféré un Albadé, ne pouvait pas avoir changé, juste parce qu'aujourd'hui, il a des problèmes et il n'arrive pas à payer des salaires. Mais le MNSD est un parti souverain, il est seul à savoir ce qu'il va chercher chez son fossoyeur. Bon voyage…

Le PNDS est donc si incapable qu'il lui faille commander les compétences du MNSD qu'il avait toujours voué aux gémonies et qu'il appelle aujourd'hui à son secours ? Et aujourd'hui, quand on sait que la maison socialiste est en passe de prendre feu, on se demande bien qu'est-ce qu'un autre peut aller y chercher. Tant il est vrai que la dernière déclaration des jeunes de la renaissance cache quelques mystères. Et les observateurs se sont bien demandés : qui y a-t-il derrière ces jeunes ? Des gens ont dû les pousser et c'est sans doute dans la même maison ! Les contradictions prennent forme sur la gouvernance hasardeuse du clan qui a pris en otage leur président.

En vérité, il n'y a pas d'autres issues possibles pour le régime de s'en sortir, quand, sans force, il est aujourd'hui embourbé dans les marécages de ses propres turpitudes que de jouer balle à terre, c'est-à-dire en re-gouvernant dans la vérité. Incapable de se débarrasser autrement de ses otages qu'il garde injustement en prison depuis de terribles longs mois quand des familles, des enfants les larmes aux yeux et des épouses attendent inlassablement un père ou un mari torturé moralement et injustement dans le noir des prisons du régime, il est clair que cela ne peut jamais aider à faire la paix et la cohésion dans un pays. Il faut donc faire attention, car l'injustice est une bombe… On peut croire d'ailleurs que bien d'autres personnes si justes et si honnêtes, si véridiques et si humains dans le camp du pouvoir, eux-mêmes, pourraient aujourd'hui être excédés par une conduite aussi déshonorante quand leur régime ne peut savoir utiliser le pouvoir pour l'homme mais contre l'homme. Il y a donc urgence à rendre justice. Le commun des Nigériens ne peut aussi comprendre que chaque procès, à chaque fois est repoussé comme si quelqu'un devait aimer que ces hommes restent plus longtemps en prison. Un jour, peut-être, quand il n'y aura plus d'espoir de sortir ces hommes de l'injustice, les hommes sortiront de l'attentisme. Notre justice est interpellée. Face à l'histoire, tous, un jour ou l'autre, répondront, devant Dieu et devant les hommes…

Le régime est aujourd'hui acculé à gouverner dans la vérité et pour ce faire, il doit apprendre à écouter son peuple car c'est un peuple qui délègue un pouvoir même si lui ne lui a pas donné la possibilité de décider autrement. C'est pourquoi, il doit aujourd'hui écouter son peuple qui ne veut pas de ce Blanc qui veut lui arracher une part de sa fierté et sa souveraineté. Que peut être ce pacte incassable et inavouable qui lie ce Breton qui fonce quand le peuple le pousse à la porte et pour lequel, le régime est incapable de se mettre du côté du peuple ? Cette sombre affaire peut aujourd'hui pousser bien d'autres Nigériens rangés pourtant du côté du pouvoir, à ne pas comprendre cet entêtement du pouvoir de Niamey, à tenir mordicus à cet envahisseur, contre le Niger et contre ses intérêts.

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