NIAMEY -- Au moins cinq personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée lundi dernier dans une attaque attribuée au groupe terroriste Boko Haram dans la localité de Kimégana, près de N’guigmi, région de Diffa (extrême sud-est, proche de la frontière du Nigéria), a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Selon des informations rapportées mercredi par un organe privé "Urgence Diffa", confirmées par des élus locaux contactés par l’agence Xinhua, l’une de ces cinq victimes a été égorgée par les assaillants, les quatre autres ont été abattues avec des armes de guerre.
Les dépouilles de toutes ces victimes ont été inhumées mercredi à N’guigmi. Le blessé est soigné à l’hôpital de district de la localité.
Cette attaque intervient au moment où les contingents Nigériens de l’opération "Gama Aiki" dans le cadre d’une offensive lancée par la Force multinationale mixte (FMM) composée des armées du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Nigéria, ont conquis depuis le 28 juillet dernier les villes Nigérianes de Doutsi et Damasak, considérées comme des fiefs de la secte jihadiste.
Depuis février 2015, les localités de la partie est du Niger, notamment Bosso et Diffa, toutes frontalières du Nigéria, sont les cibles d’attaques très meurtrières à répétition de Boko Haram, qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires nigériens et des milliers de déplacés du Niger et du Nigéria.