Il rêve d'apporter au Niger la deuxième médaille olympique de son histoire. Qualifié en taekwondo, Issoufou Alfaga Abdoulrazak entrera-t-il dans l’histoire de son pays au Brésil, aux Jeux de Rio ? Avant l’échéance, voici ce qu’il faut savoir sur l’espoir nigérien de 20 ans, qui concourt le 20 août.
Un héritier de Daba Modibo Keïta
De ses premiers pas sur le tatami en 2001, Issoufou Alfaga Abdoulrazak ne garde qu’un vague souvenir de son club du quartier Jangorzo. Orphelin de père et de mère, il y débute avec ses frères, mais après la mort d’un cousin sur le tatami, sa famille lui interdit la pratique du taekwondo. Trois ans plus tard, habitant chez un oncle au Togo, près de la frontière béninoise, il s’inscrit cependant au Bénin où il s’engage dans le championnat local, qu’il remporte.
De retour au Niger en 2005, il intègre le club CHO de Niamey. Plusieurs fois champion national, son talent commence à dépasser les frontières. « C’est lors de la Coupe du monde francophone au Niger que ma passion a débuté en regardant le double champion du monde malien, Daba Modibo Keïta, combattre », explique-t-il à Jeune Afrique.
En décembre 2011, il participe à Ouagadougou, au Burkina Faso, à son premier tournoi international et remporte la médaille d’argent. Les podiums s’enchaînent ensuite. Deuxième du championnat d’Afrique en 2014, il finit par gagner sa place olympique pour les JO de Rio à Agadir en 2016, en finissant deuxième.... suite de l'article sur Jeune Afrique