L’association des personnels de la Banque mondiale n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer le mode de désignation du président de l’institution de Bretton Woods.
« Nous défendons les principes de bonne gouvernance, de transparence, de diversité, de concurrence internationale et de sélection fondée sur le mérite. Malheureusement, aucun de ces principes n’a été appliqué dans la nomination des précédents présidents de la Banque mondiale », affirme-t-elle dans un courrier en date du 9 août et adressé à sa direction.
« Nous avons accepté des décennies d’accords secrets qui ont abouti, douze fois d’affilée, à la désignation d’un Américain. Cela doit changer », regrette l’association, exprimant ainsi le malaise qui règne à ce sujet parmi les quelque 15 000 employés de la Banque, notamment africains, à l’approche de la fin du mandat de l’Américain Jim Yong Kim.... suite de l'article sur Jeune Afrique