Visite du ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine sur les rives du fleuve Niger : Un coup d’accélérateur aux chantiers de construction des digues de protection des berges #aNiamey

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Visite du ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine sur les rives du fleuve Niger : Un coup d’accélérateur aux chantiers de construction des digues de protection des berges

Publié le mercredi 24 aout 2016 | Le Sahel

© Autre presse par DR
Le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine a effectué Mardi 23 Aout 2016, une visite sur les chantiers de construction des digues de protection des berges et d`habitations humaines au bord du fleuve au niveau des villages de Saga et de Goudel.

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Le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine a effectué hier une visite sur les chantiers de construction des digues de protection des berges et d'habitations humaines au bord du fleuve au niveau des villages de Saga et de Goudel. M Habi Mahamadou Salissou est allé, sur instruction du Premier ministre, chef du Gouvernement, constater de visu l'évolution des deux chantiers qui font partie des lieux que M. Brigi Rafini a visités il y a de cela quelques jours. Avec les importantes précipitations enregistrées cette année, la situation de certains quartiers de la capitale préoccupe à plus d'un titre et mérite une attention soutenue.
C'est dans ce cadre que le Projet de Gestion des Risques et Catastrophes et de Développement Urbain PGRC-DU a financé pour un montant d'environ 4 milliards de francs CFA la construction de plusieurs digues le long des deux rives du fleuve pour prévenir les inondations et protéger ainsi les habitations et les zones de culture. A Saga, sur la rive gauche, le ministre Habi Mahamadou Salissou a suivi les traces du Premier ministre en rendant sur le chantier de construction d'une digue d'une longueur de 1.628 ml (mètres linéaires). Exécutés par l'entreprise SATU-SA pour un délai de huit(8) mois, les travaux sont en cours et se poursuivent. Ils ont atteint un taux d'exécution de plus de 20%. Un tronçon de 300ml est déjà réalisé dans le cadre d'une opération d'urgence lancée, pour protéger les habitations riveraines menacées par les eaux du fleuve lors de la crue du début du mois d'août.
Le ministre a été rassuré qu'à ce niveau il n'y a pas de grand souci à se faire quant à la qualité du travail réalisé. Cependant, le responsable a évoqué le problème de ravitaillement en matériaux depuis que les eaux du fleuve ont englouti la carrière qu'utilise l'entreprise pour les travaux de terrassement alors que la carrière la plus proche est à environ 17,5 km. Il s'agit d'une situation de nature à ralentir, certes, les travaux a admis le ministre. C'est pourquoi, il a demandé à l'entreprise SATU-SA de fournir un effort pour pouvoir continuer les travaux et les finir dans le délai car, a-t-il expliqué le temps joue contre nous en ce moment où la crue de haut Niger est imminente.
Le coordonnateur du PGRC-DU a évoqué la question de l'entretien des ouvrages par la mairie, notamment le curage des caniveaux que doivent effectuer régulièrement les communes. Il a expliqué que les digues, à elles seules, ne suffisent pas à protéger les habitations si la population continue à considérer les caniveaux et les collecteurs d'eaux de ruissellement comme leurs dépotoirs, bloquant de facto les écoulements et engendrant la stagnation des eaux dans les habitations et les rues. Selon lui, quelle que soit sa qualité, le dispositif ne vaut que si un travail d'entretien et de curage est effectué en amont ou si la population n'y adhère pas. A Goudel, c'est une digue de 4.124ml au total dont 1.632 ml à construire entièrement qui sera réalisée. Les travaux confiés à l'entreprise Morey ont démarré et atteint un taux d'exécution de 16 à 17%. Mais ils se heurtent, selon le responsable du chantier, à une certaine résistance de la part des populations locales obligeant l'entreprise à suspendre temporairement les travaux de construction de la digue. Le responsable des travaux a tenu à faire cas au ministre de cet état de fait qui ne se justifie pourtant pas car, les autorités et les propriétaires coutumiers ont été pleinement impliqués dans le processus.
Le ministre a promis de saisir à nouveaux les autorités communales pour juguler le problème. M Habi Mahamadou Salissou a souligné la nécessité pour les populations de laisser se poursuivre les travaux en expliquant que tout est fait dans leur intérêt d'abord, pour leur sécurité et celle de leur champs et rizières dans la mesure où sans la digue les berges sont constamment submergées devenant de fait improductives. Le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine a salué le travail réalisé, félicité les responsables des deux entreprises avant de les encouragé à aller dans la même lancée pour finir dans le délai. Il a appelé les autorités de Niamey à faire leur part de travail en procédant au curage régulier des fosses, caniveaux et collecteurs d'eaux pour que ces gros investissements soient utiles à la population de la capitale. A l'adresse des populations réticentes, M Habi Mahamadou Salissou a rappelé que les digues sont faites dans leur intérêt et qu'elles doivent adhérer en conséquence.

Zabeirou Moussa(onep)

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