Le Programme alimentaire mondial de l'ONU a tiré la sonnette d'alarme mercredi. Faute de moyens, cet organisme onusien risque d'être obligé de limiter le nombre de repas scolaires distribués sur le continent africain.
La rentrée ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour les enfants de plusieurs pays africains. Selon la direction du PAM, le Programme alimentaire mondial, bras armé de l’ONU en matière de lutte contre la faim, si la situation financière de l’organisme ne s’améliore pas rapidement, 1,3 million d’élèves pourraient être privés de repas scolaires sur le continent africain.
L’annonce, faite mercredi, a tout d’un ultimatum adressé aux habituels donateurs : « À moins qu’un financement ne parvienne d’ici le mois prochain, plus d’un demi-million d’élèves à travers le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Cameroun pourraient commencer la nouvelle année scolaire sans les repas qu’ils ont l’habitude d’avoir. »
Une tendance observable depuis des années déjà
Une première démission du PAM qui, si sa situation ne s’améliore pas d’ici là, affirme qu’il n’y aura pas plus d’assistance « pour 700 000 enfants dans onze autres pays d’ici la fin de 2016 ». Au total, l’équilibre alimentaire de 1,3 million d’enfants est donc menacé à terme, confirmant une tendance déjà à l’oeuvre ces dernières années.... suite de l'article sur Jeune Afrique