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« Un combat pour la vie », semaine 5 : le Niger nous retient, puis rendez-vous au Tchad avec les exilés de Boko Haram
Publié le samedi 3 septembre 2016   |  LeMonde.fr


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© AFP par DR
Boko Haram: l`UE promet 58 millions d`euros pour les populations du lac Tchad


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Parti de Dakar, au Sénégal, jusqu’aux rives du lac Tchad, notre reporter Matteo Maillard vit les dernières étapes de son aventure sur les 4 000 km de goudron et de pistes du Sahel : plongée dans les déserts du Niger et du Tchad.
Retour sur notre cinquième semaine

Toujours dans la vaste étendue du sable nigérien, nous marquons un arrêt à Galata, où la malnutrition infantile a longtemps hanté ce village isolé de l’Ouest. Mais petit à petit, grâce au travail sans relâche des humanitaires et des relais communautaires, les mères apprennent les bases d’une nutrition saine.

Le désert nous mène à faire la connaissance de Madina Ada, dans un centre de santé de Dakoro, une bourgade au cœur du pays. Enceinte et affaiblie par une grave anémie, elle a parcouru plusieurs dizaines de kilomètres à pied, en charrette, traversant l’aridité du désert pour donner la vie au risque de perdre la sienne sur la route.

Notre reporter n’a pas le temps d’attendre la naissance du bébé de Madina Ada. Il reprend la route direction Serkin Yamma, à une vingtaine de kilomètres de Maradi, tout près de la frontière que le Niger partage avec le Nigeria. Là-bas, il fait la connaissance de l’attachant Achirou, de ses deux épouses et de leurs quatorze enfants. Un homme dont les choix de vie reflètent les contrastes du pays, partagé entre tradition et modernité.

A Zinder, deuxième ville du pays, deux jeunes filles attirent l’attention de notre reporter. Zinder, c’est aussi la ville des « Palais », ces gangs de jeunes de 13 ans à 23 ans qui sévissent dans les rues et étendent leurs trafics à d’autres villes du Sud nigérien. La drogue, les vols et la violence étaient le quotidien de Zouhala et de Zara. Aujourd’hui, elle ont retrouvé une vie normale et apprennent un métier.
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