« L’affaire Samuel Mebiame », du nom du fils de Léon Mebiame, ancien Premier ministre du Gabon (1975-1990), arrêté à Brooklyn (New York), le mardi 16 août 2016, par des officiers fédéraux américains, a semé la confusion dans le microcosme politique de notre pays. En effet, selon le New York Times et le Wall Street Journal, la justice américaine accuse l’entrepreneur gabonais d’avoir versé des pots-de-vin à des officiels au Niger, en Guinée et au Tchad pour l’obtention de concessions minières.
La Guinée a réagi en annonçant se mettre « à la disposition des autorités américaines, avec qui il a déjà collaboré et continue de collaborer étroitement, pour apporter toute l’assistance nécessaire à la procédure en cours aux États-Unis ».
Au Niger certaines sources bien informées indexent certains acteurs proches de l’ancien Président Mamadou Tandja. Contactée par nos soins, une source proche du cabinet de l’ancien Ministre d’Etat, Ministre des Mines et du Développement Industriel, actuel détenteur du portefeuille des Transports, S.E. Omar Hamidou Tchiana, nous a confié que ce dernier tient à collaborer avec les procureurs américains, en charge du dossier, pour la manifestation de la vérité.
Depuis la révélation de cette affaire, l’opinion publique était inondée par des manchettes les unes plus fantaisistes que les autres cherchant à accuser X ou Y sur la base des allégations et supputations infondées. Vivement que les persécuteurs (pardon procureurs) américains saisissent cette disposition d’esprit du ministre d’Etat pour savoir enfin qui a fait quoi et avec qui…au Niger dans « L’affaire Samuel Mebiame » !