Mission d’investigation de la CNDH dans la région de Tahoua : Pr. Khalid Ikhiri effectue plusieurs visites dans l’Ader #aNiamey

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Mission d’investigation de la CNDH dans la région de Tahoua : Pr. Khalid Ikhiri effectue plusieurs visites dans l’Ader

Publié le mardi 6 septembre 2016 | Le Sahel

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Le président de la Commission Nationale des Droits de l`Homme (CNDH) Khalid Ikhiri

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Après la région d'Agadez, celle de Tahoua a constitué la 2ème étape de la mission d'investigations entreprise par une mission de la Commission Nationale des Droits Humains(CNDH) conduite par son président, Pr. Khalid Ikhiri. Et c'est par le département d'Abalak que le président de la CNDH a débuté ses activités. Sur son agenda, le phénomène de l'occupation des aires de pâturages par des personnes privées a été le point d'orgue, mais aussi les inondations.

S'agissant du premier point à savoir l'occupation des aires de pâturages, le Président de la CNDH a eu des rencontres avec les autorités administratives et coutumières, les structures de la société civile, et les propriétaires des ranchs. A chaque rencontre, Pr Khalid Ikhiri a situé l'objectif principal de la CNDH en s'intéressant à ce phénomène. Pour la CNDH, il s'agit de constater de visu les plaintes que l'institution a reçues de la part des organisations pastorales. A cet effet, la démarche consiste à effectuer une visite sur le terrain, et s'entretenir avec les acteurs concernés par l'occupation des aires pastoraux. Il ressort des différentes explications fournies par les uns et les autres à la délégation du président de la CNDH, que ce phénomène est régi par le code du pastoralisme.

Par ailleurs, les différentes parties ont salué l'initiative de cette institution de la république de promotion , de protection des droits humains, et souhaité que la CNDH s'implique dans la sensibilisation sur les textes législatifs et réglementaires du pastoralisme, pour prévenir d'éventuels conflits dans l'avenir. Parallèlement à la mission conduite par le président de la CNDH, une autre mission était dans la région de Maradi sur le même sujet : l'occupation des terres dans les zones pastorales.

Avant de quitter Abalak, le président de la CNDH a visité des quartiers touchés par les inondations. Il a été question de faire le point des pertes et des dégâts causés par les pluies, et la gestion des donations destinées aux sinistrés.

Dans la ville de Tahoua, le président de la CNDH s'est successivement rendu au Centre de Santé de la Mère et de l'Enfant, à la maison d'arrêt. Pour le premier, le constat fait par Pr. Khalid Ikhiri est que cet établissement a connu une amélioration comparativement à sa dernière visite qui date de décembre 2015. Cependant, beaucoup reste à faire pour permettre aux citoyens de jouir du droit à la santé a précisé le président de la CNDH.

Quant à la Prison civile de Tahoua, la lenteur judiciaire, l'évacuation des eaux, le manque de moyens de l'administration pénitentiaire ont les principales préoccupations soulevées par les détenus et les responsables. Des engagements ont été pris par la CNDH, qui, conformément à la loi, transmettra des recommandations aux plus hautes autorités pour solutionner les problèmes. D'ailleurs, dès le lendemain de son passage, Pr. Khalid Ikhiri a passé la parole à l'acte en affrétant une vidangeuse qui a évacué les fosses de la prison, qui n'ont plus été vidangé depuis 10ans. Un acte du président de la CNDH fortement salué par les responsables et les prisonniers de la maison d'arrêt de Tahoua.

Notons que dans la série de visites, le président de la CNDH s'est rendu au Sultanat de Illéla, ou il est parti exprimé sa compassion au chef de canton Yacouba Habibou Oumani suite au dernier incendie, qui a ravagé une partie du Palais.

A.Tikiré Ibrahim, AP/CNDH

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