Un peu plus d’un an après son allégeance à l’organisation Etat islamique (EI), le chef djihadiste Abou Oualid Al-Sahraoui a revendiqué au nom de l’EI l’attaque, dans la soirée du jeudi 1er septembre au vendredi, d’un poste de douane burkinabé dans le nord du pays, à Markoye, près des frontières malienne et nigérienne. Les assaillants y ont tué deux personnes – un douanier et un civil – avant de prendre la fuite.
L’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar, un canal de revendication habituel des mouvements djihadistes actifs dans le Sahel, a annoncé avoir reçu un message d’Al-Sahraoui revendiquant sa responsabilité dans l’attaque au nom de la branche « Burkina Faso » de son réseau dans un communiqué parvenu le 3 septembre. Ce serait la première attaque commise au nom de l’EI dans le Grand Sahara par cette branche autoproclamée qui n’a pas encore été reconnue formellement par le mouvement djihadiste, depuis l’annonce de sa création. Même si l’« émir » de l’Etat islamique au Sahara avait déjà menacé les Etats de la région dans des messages audio, dont le dernier, en mai, visait la mission des Nations unies au Sahara occidental et les touristes occidentaux séjournant au Maroc.... suite de l'article sur LeMonde.fr