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Affaire d’emprunts avec garantie de biens publics : le Président du Conseil de ville de Tahoua, Abdou Oudou Dodo doit aussi être révoqué
Publié le lundi 7 octobre 2013   |  Le courrier




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Dans l’affaire qui défraie en ce moment la chronique, à savoir la révocation du Maire Central de Niamey, Oumarou Dogari, l’équation commence à se compliquer pour le . Car, il n’y a pas que Niamey qui a péché. Il n’y a pas que le militant du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/ Africa) qui a gaffé, si bien sûr la gaffe venait à être totalement établie.

La ville de Tahoua, le fief du principal parti au pouvoir a aussi commis l’irréparable. En effet, le Président du Conseil de ville de Tahoua, Abdou Oudou Dodo aurait également contracté un crédit à la Banque Sahélo Sahélienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC). L’emprunt octroyé à la ville de Tahoua porterait sur la somme d’environ un (1) milliard de FCFA avec comme garantie également des biens publics, notamment, le titre foncier du grand marché de la ville de Tahoua (voir fac similé) . En attendant que le Ministre de l’Intérieur, en charge des Collectivités Territoriales, Hassoumi Massaoudou vérifie ces informations, s’il ne l’a pas déjà fait, nous lui filons quelques indices. Tout comme dans le cas du Maire central de Niamey, Oumarou Dogari, ici également c’est sur décision du Conseil de Ville (nous parlons bien évidement de la ville de Tahoua) intervenue étrangement 5 jours après celui de Niamey que quitus a été donné à Abdou Oudou Dodo d’aller chercher de l’argent auprès de la BSIC pour rendre agréable la vie de la population de la capitale de l’Ader. En effet, on peut lire dans le procès verbal de la deuxième session ordinaire du conseil de ville de Tahoua, en date des 25, 26, 27 et 28 juillet 2012 ceci : « Le président du conseil a informé le conseil de l’évolution du dossier de la construction du marché en lieu et place de l’ancienne gare routière. Il s’agit de déposer un dossier de prêt à la banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce Niger, de faire un titre foncier pour la garantie bancaire, de même la banque devrait s’implanter dans le nouveau marché… » Dans le même procès verbal il est fait mention du montant de 800 millions à contracter pour faire face aux dépenses pour la réalisation ci-dessus indiquée. Si ce prêt a été véritablement octroyé à la ville de Tahoua, on ne s’étonnerait guère de découvrir que d’autres ont suivi. N’est-ce pas que la bouche qui a tété n’oublie pas la saveur du lait.?

Vraisemblablement le nouveau « Colombo » du gouvernement de Brigi Rafini, pour nommer ainsi Hassoumi Massaoudou, a du pain sur la planche. Car la ville de Tahoua est le fief du principal parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et Socialisme (PNDS Tarayya) du Président de la République, Mahamadou Issoufou. Mieux, le Président du Conseil de ville de la capitale de l’Ader, Abdou Oudou Dodo n’est pas n’importe qui. L’homme qui trône à la ville de Tahoua est militant du PNDS. Il serait surtout proche du Président de la République qui, selon certaines sources, ne verrait pas d’un bon oeil une fouille dans les boubous d’un tel militant. Massaoudou osera-t-il aller à Oudou ? SI on s’en tient aux propos du porte-parole du gouvernement, Marou Amadou, alias Luis Moreno Ocampo (c’est le nom de l’ancien procureur de la Cour Pénale Internationale) que le gouvernement frappera avec la même détermination et la même rigueur tout acte similaire à celui collé à Oumarou Moumouni Dogari, il ne laisse aucun choix à notre « Colombo » national d’aller déloger le gardien de la capitale du grand fief du PNDS. C’est en tout cas à cela que s’attendent les Nigériens. Car c’est cela aussi l’équité.

Alpha



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