COTONOU -- Une réunion régionale des experts du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo, pays membres du comité technique de suivi du Programme d’appui aux parcs de l’entente (PAPE) et du projet W-Arly-Penjari (WAP) se déroule actuellement à Cotonou, en vue d’examiner les rapports technique et financier de l’exercice 2012 du PAPE et du projet WAP, qui seront soumis jeudi prochain au conseil des ministres de l’Environnement des quatre pays qui se réuniront dans la capitale économique béninoise.
"Cette réunion des experts du comité technique de suivi du Programme d’appui aux parcs de l’entente (PAPE) et du projet W-Arly-Penjari (WAP) va marquer d’un sceau nouveau le raffermissement de la complémentarité et de la synergie sous régionale en faveur du développement durable des aires protégées du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo", a indiqué le ministre béninois de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme, Blaise Ahanhanzo-Glèlè.
En effet, a-t-il souligné, la variabilité climatique, la fragilité de l’environnement et des ressources naturelles conjuguées à l’augmentation de la population et de ses besoins sans cesse croissants, induisent une pression continue sur les terres, la végétation, la faune et les eaux.
"Malgré ces effets négatifs, le complexe WAP demeure à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, un ensemble écologique de premier plan, qui continue d’être considéré comme le principal espace d’écosystème soudaniens encore en bon état de conservation", a-t-il indiqué.
Cette situation justifie, en partie, a-t-il expliqué, l’avènement des programmes et projets régionaux, notamment le Programme d’appui aux parcs de l’Entente (PAPE), porté par la Commission de l’Union européenne et le Projet Renforcement de l’efficacité et catalyser la durabilité du système des aires protégées du W-Arly-Pendjari, financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fond mondial pour l’environnement (FEM).
