Au Niger les maisons d’arrêt riment avec la surpopulation carcérale. Il y a davantage de prévenus que de condamnés alors que cela devrait être l’inverse. Et avec l'arrivée massive de plus d'un millier de membres présumés de Boko Haram dans les prisons nigériennes, la situation est préoccupante : il n'y a pas assez de place pour tous.
Les prisons nigériennes sont surpeuplées, c'est de notoriété publique. Construite pour accueillir 350 détenus, la prison de Niamey en compte aujourd’hui plus de 1 000. Et cette surpopulation carcérale a atteint son pic avec l’arrivée des membres présumés de Boko Haram : depuis février 2015 près de 1 200 prévenus suspectés d'appartenir au mouvement jihadiste sont répartis dans quatre établissements pénitenciers.... suite de l'article sur RFI