Le Bureau Politique National du MNSDNASSARA après sa réunion du samedi 13 août 2016, en vue d’examiner la situation du parti, d’une part et de statuer sur l’appel du Président de la République en vue de la participation du parti à la gestion du pouvoir d’Etat à travers un gouvernement d’union nationale d’autre part, vu le contexte sécuritaire, socioé-conomique et politique actuel, a rendu public un communiqué dans lequel le parti disait au terme de cette réunion » le BPN/MNSD-NASSARA, a souverainement et à la quasi-unanimité de ses membres, décidé de répondre favorablement à l’appel du Président de la République et de responsabiliser le Président du Parti pour engager toutes démarches utiles et nécessaires pour concrétiser cette décision du Bureau Politique National en ne tenant compte que des intérêts supérieurs du pays et de leur parti.
» Depuis lors, plusieurs rencontres ont eu lieu entre le Président de la République Issoufou Mahamadou et le Président du MNSD-Nassara, Elh. Seini Oumarou dans le but de concrétiser cet engagement. Et au fur et en mesure il a dressé compte rendu aux leaders du parti. Le mardi 30 août 2016, le Président Seini Oumarou a rencontré les Présidents des sections du MNSD-Nassara.
La discipline, la confidentialité et la rigueur du travail dont le parti et ses militants ont toujours fait montre exige que rien, aucune informations interne ne filtre. Mais, contrairement à ceux que prétend une certaine opinion, le processus ne souffre d’aucun problème, ni de la moindre difficulté. La formation du gouvernement qui probablement devait intervenir fin août, est retardée non seulement par les critè- res et choix des personnes qui doivent constituer cette équipe, mais surtout dans l’attente de la signature du protocole d’accord entre les deux personnalités.
Après que cet accord soit paraphé, respectueux des lois et règlements du pays, le BPN/MNSD-Nassara se fera le devoir de rendre une déclaration officielle et ensuite déposer une copie au ministère en charge des partis politiques. Car selon l’Ordonnance N° 2010-85du 16 décembre 2010 portant Statut de l’opposition Article 2 : » On entend par opposition politique un ou plusieurs partis distincts du parti ou groupes de partis politiques constituant le gouvernement ou soutenant l’action gouvernementale.
Elle constitue un élément essentiel de la dé- mocratie pluraliste. L’opposition politique comprend l’opposition parlementaire et l’opposition extra-parlementaire. L’opposition politique est parlementaire quand elle est représentée à l’Assemblée nationale et extra parlementaire lorsqu’elle n’y est pas représentée « .
Article 9 : » Tout parti politique appartenant à l’opposition peut accepter de partager la responsabilité du gouvernement. Dans ce cas, il renonce à sa qualité de parti de l’opposition et fait une déclaration publique. Une copie de ladite déclaration est transmise sans délai au ministre chargé de l’intérieur « .
Article 10 : » Les partis politiques de l’opposition peuvent se constituer en groupement. Aucun parti politique ne peut appartenir à plus d’un groupement « . De par l’expérience, en 1995 où toute l’économie du pays était rouge, l’alliance PNDS-MNSD, a pourtant réussi à mettre fin mis au régime de l’Alliance des Forces du Changement (AFC) et pousser celui-ci en cohabitation, ce qui a permis de redresser la situation et liquider de nombreux mois d’arriérés des salaires, les dettes publiques internes et externes etc…..
Enfin, il ne restait plus que la fameuse opération »Bon du Trésor » pour solder les comptes publics lorsqu’interviendra impromptu, le coup d’Etat militaire du CSN pour interrompre ce processus de relance du pays. En plus, après une dizaine d’années de calvaire, de morosité économique et financière, l’arrivée en 1999 du MNSD-Nassara au pouvoir a permis aux Nigériens de renouer avec l’espoir.
L’opération » parcelle contre arriérés des salaires » a permis aux nombreux fonctionnaires de pouvoir disposer de leurs propres maisons à Niamey. Ce qui relevait de l’inimaginable pour certains. Le pays en moins de cinq (5) ans de gestion du parti MNSD-Nassara et ses alliés a retrouvé ses lettres de noblesse. Le développement à la base s’est engagé où plusieurs villes et villages ont été dotés d’infrastructures routières, énergétiques et économiques.
Voilà pourquoi les deux hommes d’Etat ont préféré réfléchir, analyser et situer tous les problèmes qui minent le développement de notre pays afin de trouver des solutions urgentes et adéquates avec les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Le parti de Elh. Seini Oumarou n’a pas droit à l’échec.
Les Nigériens attendent de la qualité dans les hommes qui vont conduire l’action gouvernementale, avec une équipe restreinte, et un changement radical de gouvernance afin de rompre définitivement avec l’impunité, la corruption, les détournements de deniers publics et autres passes droits, qui ont aujourd’hui gangrené notre pays, qui occupe toujours le dernier rang au titre de l’indice du développement humain du PNUD.
Ce changement tant souhaité devra enfin, être ressenti par tous…