Près de 1,5 million de fidèles venus du monde entier ont entamé samedi le pèlerinage à La Mecque, point culminant du calendrier musulman, marqué l'an dernier par une bousculade meurtrière et cette année par une crise ouverte entre Ryad et Téhéran.
Le grand pèlerinage à La Mecque (hajj) est l’un des cinq piliers de l’islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens.
« J’ai réussi à réunir l’argent nécessaire au voyage » et « c’est magnifique d’être ici », a affirmé Mohammed Hassan, un pèlerin de 28 ans venu d’Egypte.
La Marocaine Zayna Dahkoun a manifesté encore plus de ferveur: « Je ressens de la joie et de la gratitude envers Dieu. La sécurité est entre les mains de Dieu. Moi, je ne pense qu’à une chose, accomplir mon devoir religieux ».
Samedi, les pèlerins se sont rendus, par des températures excédant 40 degrés Celcius, dans la vallée de Mina, à quelques kilomètres à l’est de La Mecque, avant d’entamer l’ascension du mont Arafat, premières étapes de cinq jours de rituel.
Gérer les flux ininterrompus de pèlerins, organiser leur accueil, leur transport et garantir leur sécurité représentent une énorme opération logistique dont la gestion par l’Arabie saoudite est cette année scrutée de près.... suite de l'article sur Jeune Afrique