Chantre de la démocratie, défenseur de la cause des albinos, promoteur du don du sang… Le reggaeman nigérien ne ménage ni son talent ni son temps pour faire passer ses messages en musique.
Où qu’il aille, Adamou Yacouba, alias Black Mailer, trouve une main à serrer, un ami à qui demander des nouvelles de la famille. Difficile pour lui de passer inaperçu. Il n’a jamais été du genre silencieux. Né le 1er janvier 1973 à Baga-Gorou, un village des environs de Niamey, il s’essaie déjà aux percussions sur les bancs de l’école primaire, alors qu’il apprend à lire. Nous sommes au début des années 1980.
« Le petit chouchou des femmes du village » ne le sait pas encore, mais trente ans plus tard il se définira toujours comme un percussionniste. Même si, au fil des années, il a découvert d’autres instruments. En 1996, il chante dans plusieurs chorales, obtient son baccalauréat et, l’année suivante, il fonde un orchestre !... suite de l'article sur Jeune Afrique