Journée internationale de la protection de la couche d’ozone : Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable appelle à la formation d’une ’’Chaine Unie’’ pour sauver la Planète
La communauté internationale célèbre, aujourd'hui 16 septembre, la journée internationale de la protection de la couche d'ozone.
A l'occasion de la célébration de cette journée dont l'édition est placée sous le thème ''Ozone et climat: restitués par un monde uni'', le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Wassalké Boukari, a prononcé un message où il a souligné que les décideurs et les acteurs de la société civile, ainsi que la communauté des scientifiques, reconnaissent l'existence d'interactions entre la couche d'ozone dans l'espace, la santé des hommes et les variabilités climatiques.
Il est admis, a-t-il dit, que la couche d'ozone est un bouclier protecteur naturel contre les rayons ultra violets du soleil qui, eux, ont des répercussions négatives sur la santé. Les rayons UV diminuent en effet le système de défense, favorisent les cancers de la peau et les maladies des yeux et provoquent la baisse de productivité des sols.
Or, il est également admis que la couche d'ozone est menacée du fait essentiellement des actions de l'Homme, notamment à travers la production de gaz chimiques nocifs. Il y a donc un défi environnemental qui a poussé la communauté internationale à adopter la convention de Vienne en 1885 et le protocole de Montréal deux ans plus tard. Notre pays, qui est un Etat partie du protocole, a initié et mis en œuvre un plan de gestion et d'élimination des gaz nocifs sur la couche d'ozone, a dit le ministre de l'Environnement.
Ces initiatives vont de la sensibilisation et l'information du public sur les gaz nocifs, à la formation et la dotation en kits des frigoristes et des électromécaniciens, en passant par le remplacement des gaz frigorigènes nocifs par d'autres substances moins nocives, la formation des techniciens en froid et des agents des Douanes pour le contrôle, la surveillance et l'introduction des cours sur la protection de la couche d'ozone dans les établissements de formation.
En outre, le Niger s'est engagé à accélérer l'élimination des gaz nocifs des systèmes de climatisation et de chambres froides. Affirmant que toutes ces mesures visent à sauvegarder le climat, le ministre Wassalké Boukari a ajouté que la mise en œuvre des engagements sur la convention de Vienne relativement à la protection de la couche d'ozone et l'accord de Paris sur le climat doivent constituer ''une priorité absolue dans le cadre de la feuille de route de notre contribution nationale prévue et déterminée''.
Le ministre a exhorté les Nigériens à une prise de conscience citoyenne et à un changement de comportement pour, dit-il, ''adopter les bonnes pratiques qui préservent notre environnement des actions nocives sur la couche d'ozone et les changements climatiques''.
M. Wassalké Boukari a expliqué que par des ''gestes simples menés au quotidien par chacun de nous, nous formerons une chaine unie capable de protéger la couche d'ozone et d'avoir un impact significatif sur les changements climatiques''.