Les prochaines semaines de Manuel Valls seront, au moins en partie, tournées vers l’Afrique. Le Premier ministre français sera en visite au Sénégal, la semaine prochaine, puis en Côte d’Ivoire, au Togo et au Ghana, fin octobre. Auparavant, il nous a reçus à Matignon pour un entretien, que vous pouvez lire dans l'édition de Jeune Afrique à paraître en kiosque le 18 septembre.
L’homme est ponctuel, à quelques minutes près, « que l’on pourra rattraper à la fin de l’entretien », assure sa garde rapprochée. Entouré de trois de ses conseillers, dont le Franco-Mauritanien Ibrahima Diawadoh N’Jim, Manuel Valls a préparé son entretien avec Jeune Afrique avec rigueur, comme en attestent ses (nombreuses) fiches. Appliqué, il n’élude aucune question, durant plus d’une heure.
Sur le Gabon, qui attend fébrilement la décision de la Cour constitutionnelle sur le scrutin présidentiel, l’ancien député-maire d’Évry, en région parisienne, estime que la France n’a « pas à prendre parti ». « Nous appelons seulement à l’apaisement et au dialogue face à la montée de la violence et au risque de chaos », précise-t-il.... suite de l'article sur Jeune Afrique