NIAMEY – Le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, Idrissa Maïga Mahamadou a animé mardi un point de presse relatif à la nouvelle épidémie de fièvre dite de la ‘’vallée du Rift’’ survenue dans les districts de Tassara et de Tchintabaraden, dans la Région de Tahoua.
Cette fièvre, déclarée en août dernier, selon M. Maïga est une maladie virale d’origine animale pouvant aussi contaminer l’homme. « Elle se transmet à l’animal par piqûre d’un moustique appelée ‘’Aèdes’’ et ‘’Culex’’, et à l’homme lors des manipulations des animaux malades, au cours de l’abattage ou de la découpe, pendant les mises-bas et les interventions vétérinaires ou encore lors de l’élimination des carcasses ou des fœtus ».
L’homme peut également être contaminé en consommant du lait frais non bouilli provenant d’animaux infectés, ou par piqûre de moustiques.
C’est la Direction Régionale de la Santé publique de Tahoua qui a alerté le Ministère de tutelle, le 29 août 2016 qui a aussitôt dépêché l’Equipe Nationale d’Intervention Rapide avec la participation du Ministère de l’Elevage et l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) afin de mener des investigations qui se sont avérées.
A la date du 20 septembre 2016, 52 personnes ont présenté les signes de cette maladie dont malheureusement 21 ont perdu la vie.
Le Gouvernement tient « à rassurer les populations que toutes les dispositions nécessaires sont en train d’être prises pour circonscrire l’épidémie avec le concours de tous les acteurs » a annoncé le Secrétaire général.
Plusieurs stratégies ont été mises en place dont le renforcement de la surveillance, la prise en charge des cas et la sensibilisation de la population.