Au cours du premier quinquennat d’Issoufou, le PIB a crû de 6 % par an, et les autres indicateurs sont plutôt bons. Mais l’État doit faire face à la chute du prix des matières premières et au coût de la lutte contre le terrorisme.
Comment maintenir le cap sur le développement et la croissance quand, d’un côté, l’uranium et le pétrole sont frappés par une baisse historique de leurs cours sur le marché mondial et que, de l’autre, les dépenses d’investissements en matière de défense et de sécurité explosent ? C’est le casse-tête auquel l’État nigérien se trouve confronté. Et force est de constater que les résultats macroéconomiques du Niger se révèlent plutôt bons.
La situation budgétaire s’est même améliorée en début d’année. C’est ce qui ressort des conclusions de la mission du FMI à l’issue de son séjour à Niamey, début mai, et de l’adoption, le 11 juillet, de la huitième revue du programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC, principal outil du FMI pour apporter un soutien financier à moyen terme aux pays à faible revenu, avec un taux d’intérêt à 0 %). Elle va permettre au Niger de bénéficier d’un décaissement de 10,28 milliards de F CFA (environ 15,7 millions d’euros) pour la période 2016-2019.... suite de l'article sur Jeune Afrique