Débutée vendredi dernier, la fête de la gastronomie a pris fin hier, dimanche 25 septembre, à Paris. Pour l’occasion, un village entier a été dressé sur le Port du Gros Caillou, entre le Pont des Invalides et le Pont de l’Alma, dans le 7ème arrondissement.
Le stand de notre pays se dresse fièrement, dans ce lieu fréquenté par les parisiens et les touristes, nous sommes juste en face, des fameux bateaux mouches. 30.000 à 60 000 visiteurs sont attendus à cette fête qui réunit 45 pays, donc 45 cultures différentes, par l’intermédiaire de leurs ambassades. Ils orchestreront la présentation de leurs patrimoines culinaires traditionnels, de leurs arts de la table et de leurs musiques.
C’est un voyage gustatif et visuel qui a été ainsi offert, aux uns et aux autres, avec l’ouverture des cuisines familiales et des décors typiques. Pour ce faire, l’Ambassade du Niger à Paris et son responsable, Ado Elhadj Abou, ont mobilisé tous les moyens qu’il faut, pour enchanter le public parisien et rendre ainsi, notre participation enrichissante.
Tout y était. Le décor avec des spécimens de nos objets artisanaux comme les chaussures et sandales en cuir, nos pagnes, nos célèbres costumes et bijoux traditionnels, les différents mets nationaux tels que le Dambou, le ’’Fari massa’’, le copto, les jus du pain de singe, de tamarin, de gingembre, de lemou hari, ainsi que l’incontournable kilichi, etc..
En marge des expositions et des séances de dégustation, des ateliers-rencontres ont été organisés, pour donner l’occasion aux participants, d’échanger sur les traditions, les savoir-faire entre professionnels, amateurs, novices ou passionnés.
Sachez que cette fête de la gastronomie se tient depuis 2011. C’est un projet porté au ministère français de l’économie par le secrétariat d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire.