L’enseignement supérieur public nigérien comment de nouvelles perturbations. Depuis ce lundi, les enseignants à travers une grève, réclament des arriérés de salaires.
Une nouvelle grève des enseignants des universités publiques a débutée hier lundi. Reconduite pour une semaine, les grévistes à travers ce mouvement d’humeur, exigent le payement d’arriérés de plusieurs mois de salaires. Elle s’explique aussi par les infructueuses rencontres avec les autorités sur leurs revendications. "Nous avons reconduit notre grève pour une semaine, car nos revendications ne sont pas satisfaites", a indiqué Bakasso Sahabi, le secrétaire général du syndicat des enseignants et chercheurs du Niger (SNECS).
Le syndicat "exige l'apurement total" des "plusieurs mois" d'arriérés de salaires et de primes de recherches de ses étudiants et professeurs.
Cependant, au ministère nigérien de l'Enseignement supérieur, ces retards de salaires et de bourses d'études, se justifient "par les importantes dépenses militaires du pays". Et cette situation n’est pas la seule à laquelle est confronté se secteur d’enseignement. Les enseignants ne sont pas les seuls insatisfaits.
" Depuis plusieurs semaines, les étudiants boycottent régulièrement les cours pour réclamer le paiement "d'arriérés de bourses" et le recrutement d'enseignants en nombre "suffisant", renseigne l’AFP.
Il faut rappeler que pour les mêmes motifs dont les arriérés de salaires, les enseignants des universités publiques du Niger étaient déjà en grève sur tout le territoire national du 19 au 25 septembre dernier. Ces mouvements de grève rendent presque qu’impossible le rentrée académique prévue initialement pour ce mois de septembre.