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Le Sahel N° du 27/9/2016

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Epidémie de la fièvre de la vallée du Rift au Niger : 73 cas enregistrés, dont 25 décès, à la date du 26 septembre 2016, selon les services compétents
Publié le mercredi 28 septembre 2016   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Dr Idrissa Mahamadou Maïga


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Les ministères en charge de la Santé publique et de l'Elevage ont animé, hier après-midi à Niamey, un point de presse relatif à « l'évolution de l'épidémie de la fièvre de la vallée du Rift qui sévit dans les Districts sanitaires de Tchintabaraden et de Tassara depuis le mois d'Août 2016 ».
Introduit par le Secrétaire général du ministère de la Santé publique, M. Idrissa Mahamadou Maïga, en présence du Docteur Abraham Ezine, Cadre à la Direction générale des Services vétérinaires du ministère d'Etat chargé de l'Agriculture et de l'Elevage, ce point de presse fait ressortir que « à la date du 25 septembre 2016, cette situation se présente comme suit : soixante-treize (73) cas enregistrés, dont vingt-cinq (25) décès. Cependant, il faut distinguer deux périodes dans la survenue de cette épidémie. Avant l'alerte, vingt-trois (23) cas ont été enregistrés dont dix-sept (17) décès soit une létalité de 74% ; à partir du 29 août 2016, suite à la mission d'investigation composée de services centraux des ministères en charge de la santé et de l'élevage, et l'OMS, il a été mis en place un dispositif de prise en charge. Et depuis lors, cinquante (50) cas ont été enregistrés dont malheureusement huit (8) décès, soit une létalité de 16%».

Evoquant la prise en charge de cette épidémie, Dr. Idrissa Mahamadou Maïga a affirmé qu'elle « a consisté en un appui en médicaments pour le traitement symptomatique, le renforcement des capacités des agents et tout ceci soutenu par une campagne de Communication pour un Changement de Comportement ».
Malheureusement, a révélé le Dr. Idrissa Mahamadou Maïga, «relativement à cette maladie, il n'existe pas de vaccin pour les humains. Par contre, un vaccin existe pour les animaux mais la vaccination est déconseillée en cas d'épizootie au risque d'aggraver la situation ».
Après avoir déploré que «certaines sources non autorisées se permettent de véhiculer des informations non fondées », Dr. Idrissa Mahamadou Maïga a exhorté « la population au respect des mesures suivantes : limiter les déplacements des animaux des zones infestées vers les zones non infectées et vice versa ; faire bouillir le lait avant consommation ; éviter le contact direct avec les animaux malades ; enfouir avec précautions les cadavres d'animaux morts et recourir aux formations sanitaires dès les premiers signes pour bénéficier de traitement».
Dr. Idrissa Mahamadou Maïga a enfin donné l'assurance qu'un point de presse sera animé par les services compétents toutes les deux semaines jusqu'à la fin de l'épidémie.

S. S. Manzo(onep)

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