Le Guinéen Alpha Condé était bien parti pour succéder au Tchadien Idriss Déby Itno à la présidence de l’UA, en janvier 2017.
Mais cela ne va plus de soi, car Alger s’inquiète de « l’alignement total » de Conakry sur les positions de Rabat à propos de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « Le Maroc ne peut conditionner son retour à l’UA à une suspension de la RASD », estime Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie algérienne, qui préfère à Condé le Nigérien Mahamadou Issoufou, plus modéré à ses yeux.... suite de l'article sur Jeune Afrique