Dakar (Sénégal) - Cinq prétendants sont en lice pour les deux places additionnelles accordées à l’Afrique au sein du Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA) pour la période transitoire allant du 30 septembre 2016 au 16 mars 2017, annonce mercredi la Confédération africaine de football (CAF).
Les cinq candidats sont le Guinéen Almamy Kabele Camara (2e vice-président de la CAF et membre du Comité exécutif), le Ghanéen Kwesi Nyantakyi (membre du Comité exécutif de la CAF), le Malgache Ahmad (membre du Comité exécutif de la CAF), le Nigérien Djibrilla Hima Hamidou et le Sénégalais Augustin Senghor.
Annoncés sur la ligne de départ, le 1er vice-président de la CAF, le Seychellois Suketu Patel et le Sud-Soudanais Goc Chabur n’ont finalement pas officialisé leur candidature.
L’élection des deux membres africains additionnels au sein du Conseil de la FIFA interviendra ce jeudi au Caire (Egypte), lors de l'assemblée générale extraordinaire de la CAF qui se tiendra en présence du patron du ballon rond mondial, Gianni Infantino.
Dans le cadre de sa réforme, la FIFA a réaménagé et élargi les prérogatives de son Conseil (nouvelle appellation du Comité exécutif) et augmenté le nombre de ses membres.
Ainsi, le Conseil de la FIFA est désormais chargé d’établir l’orientation stratégique générale de l’organisation, tandis que le Secrétariat Général supervisera les activités opérationnelles et commerciales requises afin de mener cette stratégie à bien.
De 24, le nombre de membres du Conseil de la FIFA passe à 36. De cinq, le quota de l’Afrique sera porté à sept. Les représentants actuels du continent au Conseil sont le président de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou, l’Egyptien Abo Rida Hany, la Burundaise Lydia Nsekera, le Tunisien Tarek Bouchamaoui et le Congolais Constant Omari.
L’assemblée générale extraordinaire de la CAF doit également valider les propositions pour la modification des statuts, du règlement d’application des statuts, et du règlement de l’assemblée générale.
Un groupe de travail présidé par le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, s’est penché, pendant des mois, sur ces réformes envisagées.