Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Gestion de l’Etat : pouvoir et contre pouvoir
Publié le mardi 8 octobre 2013   |  Actuniger.com


Abdoulaye
© Autre presse par DR (Photo d`archive)
Abdoulaye Hassane Diallo


 Vos outils




La gestion du pouvoir s’exerce dans tous les groupes de sociétés et communautés, depuis la nuit des temps. Chaque partie marque son carré comme les frontières de nos Etats respectifs avec des entités dont il faut respecter les règles définies par le groupe. Et c’est toujours autour d’un contrat que se jouent toutes les règles pyramidales de la gestion de tout pouvoir. Et cela commence dans la famille pour remonter du quartier au niveau national, continental et mondial.

Au niveau de l’Etat nous avons le Peuple souverain détenteur du pouvoir et qui le délègue à des représentants, élus à divers échelons. Ceux-ci, exercent ce pouvoir par délégation et grâce à des échéances électorales sinon lorsque le peuple juge utile, le retire. Pour le confier à d’autres citoyens qu’il juge plus aptes à remplir leur contrat social.
Le pouvoir est issu de la volonté populaire et fonctionne selon la répartition démocratique: Un Exécutif dirigé par celui qui est choisi, élu au suffrage direct, universel libre, égal et secret, pour un mandat de 5 ans renouvelable, au nom d’une formation politique et qui est le Président de la République, Chef de l’Etat, .D’ailleurs , le titre III Précise qu’il incarne l’Unité Nationale , est au dessus des partis politiques, garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect de la Constitution, des traités et accords internationaux. Assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat. II prête Serment Sur le Livre Saint devant le peuple et devant la Cour Constitutionnelle qui le renvoie à l’exercice de ses fonctions II est le Chef Suprême des Armées et de toute l’administration. II nomme un Premier ministre issu de sa Majorité ou de son Alliance sinon en cas de cohabitation, le premier ministre et en cas de cohabitation sur une liste de trois noms que lui propose l’opposition.

En face, il a le Président de l’Assemblée élu par la Majorité et demeure le second personnage de l’Etat sur la liste protocolaire et en cas d’empêchement remplace le Président de la République. Et dans cette séparation du Pouvoir, la Justice avec ses démembrements est le 3ème Pouvoir alors que la Presse sert de 4ème pilier du Pouvoir. Mais il y a ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs c’est à dire non immixtion, chaque institution gérant librement son domaine en refusant toute intervention d’un autre pouvoir. Le cas de la justice témoigne de l’indépendance de ce corps qui prend ses décisions souveraines selon sa clause de conscient et son cahier de charges. Voilà posé le puzzle des divers pouvoirs qui régulent l’Etat et la République dans un état de Droit chapeauté par le pouvoir exécutif responsable de la marche de L’Etat.

Enfin, à l’issue des élections, la Majorité a en face son vis à vis, l’Opposition Officielle, avec ses députés qui doivent jouer le rôle d’un contre pouvoir avec à leurs côtés une Société civile qui doit garder aussi un œil sur la marche des affaires du pays. Ces deux institutions doivent dénoncer, combattre les dispositions illégales qui violent les textes et lois en s’imposant à tout acte d’injustice qui prive le citoyen lambda de ses droits les plus inaliénables que lui confère la loi fondamentale, la Constitution. La presse aussi et surtout doit dénoncer les passes- droits et décisions injustes (corruptions et autres) qui détournent les dirigeants de leur cahiers de charges. Ainsi va la démocratie dans un Etat digne de ce nom. Dans un Etat si l’on pratique toutes ces dispositions, on peut penser que l’on n’a vraiment pas besoin de s’entre -déchirer autour du pouvoir. Les contre- pouvoirs doivent exercer leurs talents dans les sens de la critique constructive si demain ils aspirent aussi à prendre la pouvoir (car les interruptions abusives de l’état de droit après des élections démocratiques, nuisent à la stabilité du pays) ils doivent ménager la démocratie en posant des actes salutaires. En Afrique et au Niger en particulier, le changement de Majorité et d’Alliance ne doivent pas poser des équations difficiles à résoudre car c’est au niveau de l’hémicycle que tout doit se jouer. Chaque partie, Majorité et Opposition doivent compter leurs députés et conduire les affaires comme cela se doit. Si le Pouvoir peut s’assurer plus de députés alors il conserve le gouvernement et la gestion continue jusqu’à la fin du mandat qui s achève dans 2 ans et demi. Et on aura au moins un Président qui va finir un mandat. Ce qui ne s’est jamais passé depuis que le Niger est devenu indépendant. Paradoxalement, c’est seul le Président TANDJA qui a aussi été victime d’un coup d’Etat qui a eu le privilège d’achever 2 mandats à l’issue des élections démocratiques. Notre pays n’a plus besoin de revenir encore à la case départ après avoir eu 9 Présidents, 7 Républiques et 4 coups d’Etats de l’indépendance à nos jours, c’est à dire depuis 53 ans alors que les autre pays avancent dans la voie démocratique en élisant leurs représentants qui achèvent des mandats malgré les empoignades politiques. Je retiens seulement que le sort et le destin d’une Nation est très sérieux pour que nous passions le clair de notre temps à nous entredéchirer pour encore provoquer la déstabilisation dont nous n’avons vraiment pas du tout besoin.

Enfin il est aussi important de rappeler que le sort d’une législature se joue dans une communauté de destin .Parce l’Assemblée accompagne l’Exécutif dont elle est la deuxième mamelle du pouvoir. Si l’une des parties est malade, l’autre aussi le sera forcément. C’est pourquoi il faut considérer que c’est un couple qui doit toujours jouer pour permettre au couple d’avancer pour atteindre ensemble leur objectif fixé dans l’intérêt de tous et de tout le monde. II y a une question de dignité et de fierté personnelle aussi.

Voilà comment le pouvoir doit se traduire dans la gestion de l’Etat cette chose qui appartient à tous et qu’il faut jalousement sauvegarder pour la génération présentes et futures Notre pays avancera sans doute si nous donnons ce que nous avons en commun à savoir : la solidarité pour partager nos immenses richesses.

Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO



Articles associés

Xinhua
Le président de la Commission de l’UEMOA annonce sa démission pour convenances personnelles
 
Agence de Presse Africaine
Cheikh Adjibou Soumaré annonce sa démission de la présidence de la Commission de l ’ Uemoa
 

 Commentaires