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Assemblée nationale : examen et adoption de l’ordre du jour et du calendrier de la session et déclaration du groupe parlementaire Lumana Africa
Publié le mardi 8 octobre 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Siège de l`assemblée nationale du niger


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Les travaux de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale ont repris, hier matin, à l’hémicycle avec une séance plénière. Au cours de cette séance, les députés ont examiné, discuté et adopté l’ordre du jour et le calendrier de la session budgétaire qui doit durer 60 jours. Avant la levée de la séance qui reprendra jeudi matin, le groupe parlementaire Lumana Africa a fait une déclaration à la tribune de l’hémicycle pour donner la réorientation de sa nouvelle ligne politique au sein du Parlement. Dans cette déclaration, le président du groupe Lumana Africa, le député Bakary Seydou, a rappelé que le groupe parlementaire MODEN/FA LUMANA AFRICA, fort de 25 députés, créé en 2011 conformément à la Constitution et au Règlement Intérieur de notre auguste Assemblée, s'est résolument engagé à une participation qualitative et responsable aux côtés de la majorité présidentielle. Selon la déclaration, ‘’ce positionnement du groupe parlementaire LUMANA AFRICA est en adéquation avec le soutien ferme apporté par le MODEN/FA LUMANA entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2011 au candidat MAHAMADOU ISSOUFOU en vue de son accession à la magistrature suprême de notre pays’’. Ce choix dicté par les nécessités de l'alternance démocratique, de la stabilité politique et de l'espoir d'une vie meilleure pour le peuple nigérien, le MODEN/FA LUMANA l'a fait de bonne foi et s'est comporté depuis lors, ce, en sa qualité de principal allié du PNDS-TARAYYA, en partenaire loyal, affichant avec constance sa fidélité aux engagements pris d'accompagner le Président de la République en vue du plein succès de son mandat, indique la déclaration. Dans cette veine, le groupe parlementaire a qualitativement joué son rôle en matière de contrôle de l'action gouvernementale et la production des lois en phase avec les préoccupations des populations.

Mais, souligne le président du groupe parlementaire LUMANA AFRICA, ‘’malgré ces touches positives’’, ‘’la politique politicienne a de façon implacable sapé les bases de l'autel consensuel sur lequel reposait l'espoir de notre peuple’’.

Aussi, ‘’face à ce déni flagrant et persistant des fondements de la coalition politique soutenant l'action du Président de la République et en considération de la grisaille de la situation politique et socio-économique de notre pays, le MODEN/FA LUMANA ne pouvait rester impassible. Aussi, à travers son bureau politique, a-t-il fort légitimement réagi en décidant de quitter la mouvance présidentielle et d'inscrire désormais son combat dans le moule démocratique de l'opposition’’.

Ainsi, ‘’le MODEN/FA LUMANA est résolument partie prenante de l'Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République, et qui vient de voir le jour, le 5 octobre 2013, à l'effet de coaliser les forces politiques opposées à l'arbitraire du pouvoir. Le groupe parlementaire LUMANA AFRICA adhère pleinement à toute cette option déterminante de l'instance dirigeante de son parti et déclare par la présente s'y conformer dans le cadre de l'exercice de la fonction parlementaire telle que régie par la Loi fondamentale’’, stipule la déclaration.

Précisant que les membres du Groupe parlementaire LUMANA AFRICA demeurent des représentants élus de la Nation qui entendent, dans leur nouveau rôle d'opposants politiques, situer leur action au cœur du jeu démocratique et de l'équilibre des pouvoirs, il est souligné dans la déclaration que ‘’dans toute démocratie représentative respectable, il existe une dynamique dualiste, qui tend à opposer les partisans du gouvernement en place et ceux qui s'y opposent. C'est dire donc que l'opposition parlementaire est un trésor démocratique que le groupe parlementaire LUMANA AFRICA entend renforcer et s'en servir dans l'intérêt bien compris des populations nigériennes et dans le strict respect de la Constitution’’.

‘’Il va sans dire que dans cette entreprise, le groupe parlementaire LUMANA AFRICA engagera une opposition constructive. Aussi, sera-t-il conciliant envers le Gouvernement chaque fois que ce dernier placera le bien commun au-devant et au-dessus de tout et autant que l'intérêt général sera promu et défendu conformément aux aspirations profondes de notre peuple. Cependant, notre groupe se montrera intraitable quand il n'en sera pas ainsi. En effet, il incombe à l'opposition, c'est-à-dire à ceux qui ne sont pas au pouvoir, la lourde tâche de forcer les gouvernants à expliquer et justifier leurs choix, mais surtout à les assumer en tant que choix en adéquation avec la volonté du peuple souverain’’, a dit le président du groupe parlementaire LUMANA AFRICA qui donnait lecture de la déclaration.

Poursuivant ses propos, il a ajouté que ‘’le Groupe parlementaire LUMANA AFRICA s'y emploiera aussi bien dans le domaine de la production législative de bonne facture que dans celui rigoureux du contrôle de l’action gouvernementale. Il s'élèvera contre la pensée unique et combattra sans merci les dérives autoritaires que le pouvoir viendrait à commettre de quelque manière que se soit’’.

Dans cette perspective, a-t-il dit, ‘’son intransigeance sera sans faille notamment en ce qui concerne les questions touchant à l'indépendance nationale, l'intégrité territoriale du Niger et l'unité nationale, la sécurité des personnes et des biens, la préservation et la défense des acquis démocratiques du peuple, l’effectivité du droit à l'alimentation des Nigériens tel que stipulé à l'article 12 de notre constitution, l'indépendance de la justice, l'accès équitable aux médias, la lutte contre la corruption généralisée, la protection de la femme et de l'enfant ainsi que des personnes victimes de handicaps, la gestion transparente des ressources financières de l'Etat, particulièrement celles tirées de l'exploitation pétrolière et minière, l'emploi des jeunes, la dépolitisation de l'administration, la remise des Nigériens au travail, les faibles performances de l'administration, spécifiquement quant à la consommation des crédits ; le droit à l'éducation ; le droit à la santé ; le droit à l'énergie et l'intégration africaine pour laquelle se bat MODEN/FA LUMANA’’.

l Laouali Souleymane

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