Après plusieurs décennies de monopole détenu par la société (publique) nigérienne d’électricité (NIGELEC), le gouvernement nigérien a décidé d’ouvrir le secteur de la production et de la fourniture de l’énergie électrique à la concurrence. Désormais d’autres opérateurs sont attendus sur le marché de la fourniture d’électricité.
Ce qui contribuera à atténuer les crises que connaît le pays du fait de sa très forte dépendance vis-à-vis du Nigeria qui lui fournit la plus grande partie de ses besoins (plus de 60%). A titre illustratif, sur un besoin de 130 MW pour la zone ouest du pays (régions de Dosso, Niamey et Tillabéri), 65 à 70 MW sont fournis par le Nigeria. En outre, même avec l’électricité fournie par le Nigeria, la NIGELEC n’arrive pas à satisfaire la clientèle, surtout au niveau de la capitale et des autres gros centres urbains en pleine expansion.
Le conseil des ministres du 28 septembre a adopté d’autres décrets qui fixent les règles applicables entre les délégataires et les clients, déterminent le taux de la redevance annuelle de régulation. Cette redevance est fixée annuellement dans la fourchette de 0,1 à 0,5% du chiffre d’affaires de l’année N-1 des entreprises concernées. Ceci fait suite au Conseil des ministres du 16 septembre dernier qui a pris un certains nombre de projets de décrets fixant entre autres les conditions d'accès des Tiers au réseau de transport de l'énergie électrique ; les règles tarifaires applicables au sous-secteur de l'électricité ; les conditions et les modalités de conclusion des conventions de délégation et d'attribution des licences dans le cadre de l'exercice du service public de l'énergie électrique.... suite de l'article sur Autre presse