Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a averti que d’ici à 2030, la moitié de la population sur terre pourrait vivre en "manque d’eau," mesure définie par moins de 1 700 mètres cubes d’eau disponibles par personne et par an, si aucune action n’est prise.
L’eau constitue une priorité gouvernementale, mais aucun gouvernement ne peut se charger de ce travail tout seul, a fait remarquer M. Ban dans son allocution au Sommet de l’eau de Budapest avec le président hongrois Janos Ader.
Nous "avons besoin d’un plein engagement de tous les acteurs, communautés et sociétés," a-t-il dit.
Une conférence consacrée exclusivement au changement climatique sera tenue en septembre prochain durant l’Assemblée générale de l’ONU, a annoncé M. Ban, appelant à une représentation des pays à leur plus haut niveau.
Lors de son discours devant l’assemblée, la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova a indiqué que presque un milliard de personnes manquaient d’eau potable et un milliard et demi n’avaient pas accès à une assurance santé de base.
Parmi les autres intervenants, on a compté la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan, le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale Michel Jarraud et le directeur général de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture Jose Graziano da Silva, ainsi que d’autres dirigeants gouvernementaux et d’organisations internationales.
Le sommet tenu sous les auspices de l’ONU et du Conseil mondial de l’Eau, appelle à concevoir des mesures pratiques, accessibles et abordables pour sécuriser les approvisionnements ultérieurs et recherche un consensus sur les objectifs politiques en matière d’eau et d’hygiène visant à faire des propositions concrètes pour les objectifs de développement durable lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU.
Le sommet comprendra des forums avec des dirigeants du monde des affaires, la jeunesse, des scientifiques et la société civile avant de se conclure vendredi.