Le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP, organe de consultations politiques), lors d’une réunion ordinaire tenue mardi en prélude à la tenue de la session de l’Assemblée nationale qui s’ouvre jeudi prochain, a discuté de la question de la tenue des élections locales prévues le 8 janvier 2017 et de la question de l’évaluation du système électoral nigérien.
Cette réunion, qui s’était déroulée en l’absence des partis politiques de l’Opposition et ceux dits non-alignés (17 au total sur les 97 partis politiques légalement reconnus composant le CNDP), qui avaient annoncé leur refus de participer à cette réunion estimant qu’il existe des vices de procédure dans sa convocation, a décidé, au regard de la nécessité consensuelle d’élaborer un fichier électoral biométrique, du report des élections locales prévues pour se tenir le 8 janvier 2017, afin de permettre que désormais au Niger aucune consultation électorale ne donne lieu à des protestations de la part des acteurs politiques.
Ces élections locales, rappelle-t-on, étaient prévues pour se tenir courant l’année 2015 mais ont été reportées pour diverses raisons, dont des contraintes de calendrier.
Selon les partis politiques ayant pris part à cette réunion, l’observation de ce délai permettra à toutes les formations politiques de se préparer et de se donner les moyens de mener les compétitions pour les prochaines élections de proximité que sont les locales.
Relativement à la question de l’évaluation du système électoral, la classe politique nigérienne réunie au sein du CNDP, au regard des expériences et leçons tirées des différentes élections tenues, a décidé d’engager un processus de révision et de réformes du système électoral nigérien à la fois à travers les textes encadrant les élections, à savoir la Constitution et les différents textes de loi, ainsi qu’au niveau des organes compétents chargés d’organiser et d’administrer les élections.