Composé de sept (7) membres issus des médias publics et privés, et des organisations socio professionnelles des médias, le Conseil National de la Presse a été installé hier matin à Niamey. La cérémonie, présidée par le vice-président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Ali Ousseini Sountalma, s'est déroulée au siège de cette institution.
Dans son discours introductif, le vice-président du CSC a souhaité la bienvenue aux membres du Conseil de Presse, particulièrement aux nouveaux qui vont siéger pour la première fois au sein de ce conseil. Le Conseil de Presse, a expliqué M. Ali Ousseini Sountalma, est un organe consultatif auprès du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Il regroupe sept (07) journalistes professionnels issus des médias publics et privés, dont deux (2) de l'audiovisuel et trois (3) de la presse écrite et électronique et dont au moins une (1) femme ; un (1) représentant de l'Observatoire Nigérien Indépendant pour l'Ethique et la Déontologie (ONIMED) ; et un (1) représentant de la Maison de la Presse.
Le vice-président du CSC a rappelé que le Conseil de presse est créé par décision n00001/P/CSC du 12 juin 2013, qui a été complétée par décision n° 00031 du 05 septembre 2016 pour prendre en compte la Co-régulation. Cette décision précise les conditions dans lesquelles un journaliste ne peut être membre du Conseil de Presse: s'il n'est pas de nationalité nigérienne; s'il ne jouit pas de ses droits civiques; s'il ne réside pas sur le territoire de la République du Niger; s'il est Directeur de publication ou Directeur d'un Organe audiovisuel; s'il n'est pas journaliste professionnel, détenteur d'une carte de presse, justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins dix (10) ans, âgé d'au moins trente cinq (35) ans.
Par ailleurs, a-t-il notifié, pour prétendre au poste de conseiller de presse, les candidats doivent déposer auprès du Conseil Supérieur de la Communication un dossier de candidature complet.
Les membres du Conseil de presse auront pour attributions de donner un avis motivé pour la délivrance et le retrait de la carte de presse de journaliste professionnel; de veiller au respect de la charte des journalistes professionnels déposée auprès du Conseil Supérieur de la Communication; de relever tout manquement à la déontologie et d'aviser le Conseil Supérieur de la Communication; d'auditionner les responsables des organes de presse ou les journalistes ayant fait l'objet de plainte ou de saisine d'office du CSC et de dresser les rapports. Ils proposent au Conseil Supérieur de la Communication de prendre les sanctions en cas de violations de la charte des journalistes professionnels ; formulent à l'attention du CSC des recommandations tendant à faire respecter la charte des journalistes professionnels. Ils seront également saisis des plaintes ou saisines d'office pour manquements à la déontologie, par le président du Conseil Supérieur de la Communication.