Au Niger, plusieurs syndicats d’enseignants observent trois jours de grève à compter de mercredi, sur l’ensemble du pays. Les enseignants exigent, entre autres, le paiement de leurs arriérés de salaires, mais aussi le respect par le gouvernement de ses engagements en matière de recrutement à la fonction publique. Cette grève a été marquée ce mercredi par une marche dans les rues de Niamey.
« La lutte continue… » Ces slogans ont été scandés pendant la marche sur les quelques kilomètres qui séparent la place Toumo de la place de la Concertation. Un rassemblement auquel a participé Alassane qui enseigne dans une école de la périphérie de Niamey : « On n’a que de deux classes et deux classes ne suffisent pas parce que vraiment on a besoin de classes. Dans les classes, il n’y a pas de tables. On a besoin de tout ça. On a besoin d’enseignant aussi dans les écoles ».
Mounkaila Halidou est le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels et fonctionnaires de l’éducation de base qui a organisé la marche : « A la date d’aujourd’hui, nous avons des enseignants recrutés, notamment 476 recrutés en 2013 et 4 220 recrutés en 2014, qui continuent à attendre jusqu’à la date d’aujourd’hui leur numéro de matricule. Je ne parlerai même pas des recrutements de 2015 et 2016 qui, jusqu’à la date d’aujourd’hui, n’ont pas été ouverts »... suite de l'article sur RFI