Face à la nomination aisée d’Antonio Guterres au Secrétariat général de l’ONU, l’Union africaine affiche son impuissance quant à la désignation du successeur de Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission.
On connaît la solide réputation des lourdeurs bureaucratiques de l’ONU, ses impuissances face aux crises aiguës, notamment en Syrie, au Darfour, au Soudan du Sud, au Yémen, en République démocratique du Congo (RDC). Contre toute attente, c’est cette même ONU qui vient de réussir un sursaut en désignant de façon consensuelle et aisée, le 5 octobre, Antonio Guterres, 67 ans, au poste de secrétaire général.
Là où on redoutait, à juste titre, un blocage du fait de la position initiale de Moscou d’exiger un secrétaire général venant d’Europe de l’Est, le Conseil de sécurité a trouvé l’intelligence de contourner les tensions entre les Etats-Unis et la Russie sur la Syrie pour porter son choix sur Antonio Guterres, ancien premier ministre portugais (1995-2002).... suite de l'article sur LeMonde.fr