Lancé en 2007 par l’Union africaine dans le but de stopper l’avancée du désert, tout en sauvegardant les terres arables et le cadre de vie des populations locales sahéliennes, le projet de la Grande Muraille verte, qui traverse 14 pays, évolue bien. C’est ce que rapporte La Revue Afrique.
S’étendant du Sénégal, sur la côte Atlantique, jusqu’à Djibouti, sur le Golfe d’Aden, cet ambitieux projet environnemental devrait permettre à terme la plantation sur 7775 kilomètres d’une rangée d’arbres de 15 kilomètres de large. Prévu pour être achevé en 2027, le projet permettra ainsi de boiser quelques 11 662 500 hectares. Plus de 500 millions de personnes devraient être impactées.
Selon la FAO, « les pays impliqués dans l’érection de la Grande Muraille verte perdent actuellement en moyenne 1,712 milliard d’hectares de forêts chaque année ».
Au défi environnemental se greffe donc un impératif de sécurité alimentaire et de conservation des espaces fonciers aussi bien agricoles que forestiers.